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Excusez-moi, vous auriez une minute ?
Cameron G. Wilde
Cameron G. Wilde
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Sebastian Stan.
✗ MESSAGES : 28
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : Excusez-moi, vous auriez une minute ? 2fa939dd02c88a2341991999202520ede16f141f
✗ ÂGE : 35
✗ WORK : Chirurgien en cardiologie.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire, marié à son travail.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : Excusez-moi, vous auriez une minute ? Sucd


Excusez-moi, vous auriez une minute ?

Cameron & @Phoenix Altman

◊ ◊ ◊

« Papa, faut qu'on aille au centre commercial. C'est... C'est urgent. » Assis sur mon canapé, les pieds posaient sur la table basse, ma main armé de ma tasse de chocolat chaud, je n'avais rien d'un super héros habillé de mon peignoir devant les actualités de la journée. Tournant la tête dans sa direction, je craignais déjà le pire la concernant, pourtant à première vue elle ne semblait pas malade ou autres. Couvrait-elle quelque chose d'autre ? « Qui y a t-il mon ange ? » Ses mains se trituraient de manière très rapide, signe qu'elle était anxieuse de me demander quelque chose. « Je... C'est assez délicat d'en parler à toi du coup j'ai appelé mamie et elle m'a assuré que c'était normal à mon âge. Elle m'a dit que tu avais ce qu'il fallait le jour où ça m'arriverait. » Le temps que je comprenne de quoi Thalya voulait me parler, une lumière éclaira soudainement au-dessus de ma tête. Ma fille était cyclée. Hier encore je la considérait comme mon petit bébé et dorénavant, la voilà devenue une jeune fille. Le temps passait bien trop vite à mon goût, bientôt nous serions séparé par les aléas de la vie et je ne pouvait m'y résoudre intérieurement. « Ah oui, suis-moi je vais te montrer où ils sont. C'est vrai que mamie avait anticiper pour moi. » Ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'un homme dans mon genre, pouvait prévoir. Et pourtant, en tant que père célibataire, j'aurais dû, c'était dans mes devoirs après tout. Heureusement ma mère n'était jamais très loin pour me rappeler à l'ordre.

Une fois arrivé à la salle de bain, j'attrapais en haut d'un placard bien dissimulé derrière une pile de linge, le-dit paquet de serviette hygiénique lui étant destiné. « Si jamais cette marque ne te plaît pas, on pourra toujours en essayer une autre. On peut sortir si ça te dit, tu semblais vouloir aller au centre commercial. » Il n'y avait rien que je désirais plus que tout au monde que lui faire plaisir. Ce n'était pas une manière de la gâtée de manière exagéré mais plus une façon de la récompenser pour ses notes excellentes et puis parce que c'était une façon à nous d'ancrer des liens encore plus fusionnels. Il n'y avait rien de plus important à mes yeux que de la rendre heureuse. Son sourire illuminait déjà son visage ravit, il ne m'en fallait pas plus pour lui décrocher le même rictus sur mes lèvres. Lui embrassant tendrement la tête, Thalya s'était éclipsé, il ne me restait plus qu'à me préparer à mon tour.

Déjeunant sur les lieux du centre commercial dans un fast-food, je croquais à pleine dent dans mon tacos, ce qui eut pour répercutions, de me mettre de la sauce plein les doigts. L'adolescente ne s'était pas fait prier pour en rire. « Tu sais toujours pas manger ! » « Parle pour toi, tu as tâcher ton haut ! » Ce qui était faux mais son visage avait effacé toute trace de bonheur, la peur l'avait envahit et la pauvre chercher désespéramment cette tâche imaginaire. Il ne m'en fallait pas plus pour rire de la situation, tout en buvant une gorgée de mon soda. « C'est vraiment pas drôle tu sais ! » « Si crois-moi ça l'était. » Elle prit un air faussement amusé, continuant à son tour de dévorer son repas. Poursuivant notre petite excursion, sa main s'agrippait soudainement à la mienne, m'emmenant de force dans un magasin de lingerie. Me voilà bien parti, je le sentais venir à des kilomètres... En temps normal, j'étais loin d'être ce genre de type, gêné par tout et pour rien. Dans mon cas, je prenais en considération que le ridicule ne tue pas, à un détail près. Un homme, tout seul, dans un rayon de soutien-gorge, dans le cerveau d'une femme, vous imaginez même pas le nombre de scénario qu'elles peuvent se faire dans leur tête... Est-ce un pervers ? Serait-il perdu ? Va-t-il kidnapper cette jeune demoiselle ? Nan mesdames, je suis juste un pauvre père célibataire, c'est tout ! « P'pa, tu peux essayer de me trouver quelqu'un ? J'ai un doute sur celui que je porte, je suis pas sur qu'il soit à la bonne taille. » C'était bien ma veine, la pauvre était en plein essayage et j'étais là, de l'autre côté du rideau à l'attendre sagement avec des articles dans la main. J'aurais eu des collègues avec moi, je me serais volontiers fait passer pour un gay très efféminé mais étant seul, je n'allais pas jouer à ce jeu sans personne pour amuser la galerie.

Malheureusement pour moi, les responsables de rayon semblait toutes être parti en vacances ou que sais-je, toujours était-il qu'il n'y avait personne à disposition. Rassemblant tout mon courage, je zieutais un bref coup d’œil aux femmes qui m'entouraient. On aller éviter les femmes du troisième âge, l'envie de me prendre un coup de sac à main parce qu'elles pourraient croire que je les agressent ne m'intéressait pas de trop. Or, une femme d'environ mon âge, avait retenu mon attention. Aller Cameron tu peux le faire, t'es un homme, tu peux t'en sortir ! Tu lui demandes, si elle veut c'est bien sinon tant pis, tu risques rien ! Prenant une grande inspiration, je m'étais avancé vers elle, l'interrompant dans ses recherches. « Excusez-moi... Bonjour, navré de vous dérangez mais j'accompagne ma fille et elle aurait besoin d'un conseil. Seulement y a pas de responsable dans le coin alors... Félicitations, vous êtes l'heureuse élue que j'importune. » Non mais tu te crois au cabaret mec peut-être ? Aller combien on parie qu'elle va nous échapper maintenant ? « Elle se trouve dans la cabine tout à droite. » Avec un peu de chance, la brune ne me jugerait pas avec mes paires de soutif à la main.

(c) oxymort

Dim 21 Mar - 23:38
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Phoenix Altman
Phoenix Altman
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ CÉLÉBRITÉ : Emilia Clarke
✗ MESSAGES : 15
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : Excusez-moi, vous auriez une minute ? 14b3c3698323aa0901cd19266cbd416d8fc62276_hq
✗ ÂGE : 32
✗ ETAT CIVIL : Célibataire
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
Excusez-moi, vous auriez une minute ?
Assise sur cette chaise bien trop raide, soupirant une énième fois, je supprime encore cette ligne que je viens d’écrire. Laissant tomber ma tête entre mes mains, je fixe l’écran, espérant que les mots s’écrivent tout seuls, qu’ils sortent de ma tête en se mettant directement les uns après les autres, pour que mon article soit enfin terminé. J’arrive bientôt à la date butoir et rien ne me vient, je n’ai envie de rien du tout, même pas de ce thé qui trône à mes côtés depuis que j’ai posé mes fesses sur la chaise. Attrapant la tasse, je fais tourner le liquide refroidit, ayant laissé une belle trace de théine sur les bords, m’obligeant à soupirer une dernière fois avant de me lever. Étirant le haut de mon corps comme si je n’avais pas bougé depuis des mois, le poids de la culpabilité de ne rien avoir écrit,  commençaient à peser bien lourd sur mes épaules. « Je sors. » Un petit salut de la main de ma collègue de bureau m’indiquant qu’elle était bien trop concentrée pour parler m’arrache un autre soupir, je devrais surement demander un partenariat avec une entreprise d'énergie si je continue comme ça. Déposant ma tasse dans l’évier, j’attrape ma veste et sors respirer l’air frais, espérant que l’inspiration me tombera dessus.

Les magasins bondés de femme, quel meilleur endroit pour mon inspiration ? Je pourrais parler de … Oh puis zut, si je continue comme ça, je vais finir par exploser, je n’arrête pas de forcer l’inspiration à me revenir, alors que je n’ai absolument pas la tête à ça aujourd'hui et si je force encore, non seulement je ne vais rien trouver, mais en plus je devrais écrire n’importe quoi et ce n’est certainement pas mon style. Je voulais parler de quelque chose dont personne n’ose parler, se pensant seul dans cette situation. Retenant un soupir, je pousse la porte d’une cafétéria qui dégage une agréable odeur de petits pains grillés et de café chaud, bien que ce dernier ne finisse pas dans mon estomac. Attrapant mon petit sandwich et mon thé à l’hibiscus, je ressors m’installer sur une table, observant les passants dans le centre commercial relativement calme pour un jour de semaine. Le téléphone en main, je laisse défiler instagram sous mes yeux, sans réellement prêter attention aux photos que j’aime. Lassée, je pousse ma chaise dans un raclement qui fait tourner quelques têtes dans ma direction, je jette la fin de mon sandwich même si je déteste faire ça et entre dans un magasin au hasard.  

Nez à nez avec des soutiens-gorges, j’en attrape un, au hasard, avec plus de rembourrage que de dentelle, comme si la taille des seins importait réellement, comme si nous ne pouvions pas accepter les petites poitrines, comme si elles devaient tout de suite être rehaussées, les seins bien rapprochés et galbés et bien évidemment, cela ne s’adresse qu’aux petites tailles, comment voulez-vous qu’après ça, les jeunes filles ou encore les femmes à petites poitrines veuillent accepter leurs corps ? Me sortant de ma colère intérieure, un homme se tient juste à côté de moi. « Pardon ? » N’ayant absolument pas entendu ce qu’il était en train de me dire, je retiens seulement la fin de sa deuxième phrase, où il me parle d’une cabine d’essayage. L’observant, découvrant des soutiens-gorge et autres articles qui ne lui irait pas spécialement, je comprends assez vite qu’il s’agit sûrement d’une jeune fille dans le besoin, me doutant que ça ne soit pas sa femme qui aurait besoin de mon aide, ou celle de quelqu’un d’autres. « Je vais voir ce que je peux faire alors. » Lui souriant, légèrement attendri par sa démarche, je m’approche de la cabine au rideau tiré, me rendant compte que je n’ai même pas le prénom de la jeune fille, ça risque d’être sympa tout ça. « Euuh... excuse-moi, je crois que ton papa se retrouve avec des soutiens-gorge à la main sans savoir quoi en faire, si… Si tu veux que je t’aide, n’hésite pas, je suis juste là. » Tournant mon regard vers le papa en détresse, je lève un pouce en l’air, accompagné d’un large sourire, comme si j’avais toute la situation en main alors que j’ai à peine enchaîné deux mots.

« Au fait, moi c’est Phoenix. » C’est sûrement plus rassurant d’avoir un prénom à mettre sur...une voix. Attirée par le rideau s’ouvrant sur une jeune demoiselle toute belle, je me tourne complètement vers elle. Comprenant alors que c’est surtout un problème de taille de sous-vêtements lorsqu’elle m’explique qu’elle se sent mal à l’aise dans celui qu’elle porte actuellement. « Je reviens tout de suite ! » Attrapant plusieurs modèles, je retourne auprès de la jeune demoiselle en lui tendant les articles, refermant le rideau pour la laisser dans plus stricte intimité, j’observe le père, sûrement célibataire sinon ce serait la maman qui serait présente, trouvant la situation presque attendrissante.
code par drake.
Ven 26 Mar - 23:16
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