RSS
RSS



 
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 :: The city Of Seattle :: “ Les Quartiers Nord :: Green Lake Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
It's enough just to make me go crazy ‹ Percy
Olympe Rosefield
Olympe Rosefield
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott ‹ Violet
✗ CÉLÉBRITÉ : Josephine Langford
✗ MESSAGES : 71
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy 814dc7e642763cb91e83e5f875e0b61411601289
✗ ÂGE : 26
✗ WORK : Dealeuse de drogue ‹ Suit des cours d'astronomie
✗ ETAT CIVIL : Célibataire
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Percexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy C3257c27537ab70e628fe365625c49100c5ffbad
It's enough just to make me go crazy
Seule, j’étais seule, parce qu’il était parti et que j’avais été suffisamment stupide pour croire ses belles paroles, tout ça pour sa belle gueule, mais comme quoi ça ne faisait pas tout, il avait beau être incroyablement sexy, surtout lorsqu’il se promenait torse nu dans le salon, qu’il me regardait avec ses yeux doux pour obtenir ce qu’il voulait de moi, ça n’en faisait pas moins qu’un gros connard, qui m’avait abandonné une fois notre avion atterrit. Je m’étais démerdée pour survivre, trop honteuse pour demander à mon père de m’aider, trop honteuse pour rentrer chez moi après la honte familiale que je trainais, après que la moitié de Londres ai vu, ni plus ni moins, mon cul.

M’affalant sur mon canapé après cette livraison de dernière minute sur le campus, je marmonne dans un coussin, toutes les saletés qui me passent par la tête, quand une petite patte vient s’écraser sur ma tête, la délicatesse chez ce chien est vraiment inexistante. Tournant la tête pour me retrouver face à sa grosse truffe, un petit sourire apparaît enfin sur ma tronche, il est bien le seul à réussir à me sortir de cet enfer, s’il n’était pas présent dans ma vie, je serais sûrement morte au fond d’un caniveau. Me relevant tant bien que mal, je file enfiler une robe-pull en laine, une paire de collants, mes bottines et je file avec mon fidèle compagnon pour une balade, ça m'apaise les idées au moins, j’arrêterais sûrement de ruminer comme ça. Le vent frais de novembre me glaçait un peu le sang, mais j’avais trop de fierté, encore une fois, pour rentrer chez moi et prendre une veste, cette foutue fierté me vaudrait bientôt ma mort.Une fois arrivée à Green Lake, je laisse Aspen vagabonder comme il le souhaite, ayant une confiance totale en ce petit être à quatre pattes, avançant jusqu’au stand de boissons pour me prendre un chocolat chaud avec plein de chantilly au-dessus, histoire de me réchauffer les mains et l’esprit, rien de mieux qu’une bonne boisson chaude. Tendant ma monnaie durement gagner suivit d’un sourire, je m’installe sur un banc, observant ses couples sur leur petite barque au milieu du lac, se faire des bisous, se prendre en photo et tant d’autres foutaises, me donnant littéralement envie de gerber. « D’la merde.» Sentant que je gênais le petit couple de personnes âgées assies à ma gauche avec mes mots doux, je me relevais en appelant mon chien pour aller plus loin.

Donnant des coups de pied dans les feuilles mortes pour les faire voler, des souvenirs me revenaient en tête, des souvenirs de Paris, avec lui. Je mentirais si je disais que j’étais malheureuse à ce moment-là, je mentirais si je disais que je n’étais pas amoureuse, je mentirais si je disais que je n’étais pas heureuse à ses côtés, à manger japonais livré à deux heures du matin, ou lorsque je me battais avec lui sur le lit. Je mentirais si je disais que ses souvenirs ne me crevaient pas le coeur, bordel que c’était douloureux tout ça, mais je ne pouvais pas lui envoyer de message, ça serait lui courir après, alors qu’il m’avait lâchement abandonné, sans un mot, sans un toit au-dessus de ma tête, sans rien, sans lui. C’était à lui de revenir. Avançant plus calmement dans le parc, gênant les passants en me trouvant sur leur chemin, j'essuyais mes larmes du revers de ma main, tâchant de mascara le bord de ma manche. « Journée de merde...» Parce qu’une merde n’arrivait pas sans l’autre, j’attrapais un magazine laissé au sol comme un vulgaire torchon, jurant sur les personnes qui n’étaient pas foutues de faire cinq mètres de plus pour jeter leurs déchets à la poubelle, mais en tournant les pages, je tombais sur sa vielle tronche, son vieux sourire. Je savais ce qu’il était devenu, sa page instagram stalker tous les deux jours m’en apprenaient beaucoup, notamment toutes ses vieilles meufs qui se trouvaient dans sa story. « Connard.» Fut ma seule réponse face à mon effroi de me retrouver devant sa tête, même en photo, et alors que je jetais le magazine à la poubelle et que je me retournais pour continuer mon chemin, je percutais un corps chaud et grand, renversant une bonne partie de ma boisson sur ma robe, m’en contrefoutant de l’inconnu. « Putain mais regarde devant toi ! » Tout en relevant la tête, mon coeur rata un battement, l’adrénaline vagabondant dans mon corps, j’étais pétrifiée sur place, c’était lui. De tous les endroits où je pouvais le croiser, ou plutôt, l’éviter, il fallait que ça soit aujourd’hui, ici, alors que ma journée commençait à aller mieux alors que je venais de jeter sa vieille tête aux déchets. Je sentais tout mon courage foutre le camp, toutes les choses horribles que je voulais lui dire, les claques que j’aurais bien mis sur ses douces joues, les coups de pied que je gardais bien ancrés dans le sol pour ne pas finir entre ses jambes, j’avais perdu toute envie de vivre à l’instant précis. L’adrénaline repartit, je sentais les larmes montaient, il était hors de question qu’il ait cette satisfaction. « Va-t'en, tu l’as déjà fait une fois, ça doit pas être compliqué de le refaire.» Le poussant d’un coup d’épaule pour tenter de passer et continuer ma route, loin, très loin, je cherchais des yeux ce foutu chien qui pour la première fois, n’était pas à mes côtés
code par drake.
Dim 8 Nov - 22:58
Revenir en haut Aller en bas
Percy Wilkerson
Percy Wilkerson
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Hadrian & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hero Fiennes-Tiffin.
✗ MESSAGES : 36
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy 98a98cbf3e1a50a7be247964b5c3fa1a8b8d32dc
✗ ÂGE : 28
✗ WORK : Acteur de théâtre. Tout en étant mannequin pour des marques de vêtements.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire, monsieur est très volage.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Olympesexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy E1863b41f3bbaf6dfe2330a0250dda44bd943a3c
It's enough just to make me go crazy.
@Olympe Rosefield
« Percy, plus de tonalité dans ta voix. Il faut vraiment que quand tu joues ton personnage, on ressentes cet amour que tu ressens pour elle. Allez recommence. » Sauf que la personne qui se tenait en face de moi, n'était pas... Elle. Comment pouvais-je éprouver le moindre sentiment envers cette fille qui se tenait devant moi, le même manuscrit que le mien à la main, alors que je la connaissais à peine. « Mais mon amour pour toi est inconditionnel. » Mais ce n'est pas à toi que je dois le dire. sauf que je ne peux m'avouer ces sentiments que je refoule au fond de moi. Notre mentor capitula finalement avec un long soupir, nous précisant que nous verrions ça la prochaine fois à notre entraînement de la semaine prochaine. C'était à peine si j'adressais un regard à ma coéquipière, qui devait très certainement en avoir plein le cul de mon égo surdimensionné. Sauf qu'elle n'avait pas son visage, ses formes, ni son sourire destructeur et ravageur, qui avait réussi à faire fondre mon cœur. Bien. Me voilà devenu poète maintenant. Je n'étais pas romantique, ce n'était pas dans mes gênes, pourtant j'aurais décroché la lune si j'avais pu, rien que pour elle. Parce qu'à mes yeux, la demoiselle que j'avais lâchement abandonné à notre arrivé à Seattle, comptait plus que tout pour moi. Incohérence pas vrai ? Comment peut-on aimer une personne en l'abandonnant à son triste sort. Tout simplement parce que vous apprenez que vos parents vous marie plus ou moins de force avec une ancienne amourette de jeunesse. Ridicule !

Mais j'aurais dû lui expliquer, lui trouver quelque chose où se loger en attendant que je puisse trouver mieux. Sauf qu'à peine débarquer, j'étais parti nous chercher quelques boissons le temps qu'on se prenne un taxi. Sauf que voilà, mes parents étaient là, entouré de vigile qui était venu à ma rencontre et m'avait forcé de les suivre. J'avais beau me révolter, ils n'en avaient rien à faire, ils m'avaient prétexté que c'était une fille parmi tant d'autres, qu'elle se débrouillerait. Non. Pas ma Olympe. Pas ma fragile petite créature aux formes généreuse, elle ne pourrait survivre seule plus de cinq minutes dans cette cité. Nombreuses étaient mes tentatives de la recontacté, il n'y avait rien à faire, la belle restait injoignable. Pire encore, introuvable. J'avais plus ou moins perdu espoir de la revoir, me concentrant d'abord sur cette histoire de mariage arrangé dont je devais me défaire. Après bon nombre de tentative, j'avais finalement réussi. De même pour ma carrière d'acteur, dont je quittais les lieux à l'instant, pour rejoindre ma maison personnelle. A peine arrivé, Loly me faisait déjà la fête. « Salut ma belle, une balade ça t'dit ? » Sa queue qui battait l'air, indiqué avec frénésie que sa réponse était un gros oui. Ni une ni deux, j'attrapais un magasine, mes clés, sa laisse et nous étions parti pour le parc.

Il n'y avait pas à dire, prendre un bon bol d'air frais, ça ravivait les sens. Marchant sans trop savoir où, les mains dans les poches, je regardais tristement les feuilles par terre. Les entendre se craquer, était d'une satisfaction sans nom. Si on faisait abstraction des filles qui m'épiaient aussi, se demandant certainement si j'étais bel et bien celui qu'elles idolâtraient. A une époque, je me serais pas gêné pour les aborder mais plus maintenant, ça ne m'intéressait plus. D'un coup, ma main se porta à l'une de mes poches sur mes fesses. « Eh merde... » J'avais perdu mon magazine que j'avais prit chez moi pour le feuilleter tranquillement. J'avais à peine eu le temps de faire demi-tour, que quelque chose vint me percuter. Un joli juron sortie de la bouche d'une demoiselle pas très commode visiblement. Sauf qu'il ne s'agissait pas de n'importe quelle mademoiselle. C'était... Elle. Tout mon être était resté figer sur place. Olympe était toujours aussi belle, la jeune femme n'avait pas changé. Mise à part son comportement envers moi et c'était plus que compréhensible. Son épaule qui percutait la mienne, ses cheveux châtains qui dansaient au rythme du vent... Était un appel à la suive, à ne pas la laisser filer. « Attends, Olympe ! » Ma main sur son bras, je l'obligeais à me faire face, plaquant ma deuxième main sur son autre bras. Bien. Et maintenant ? Que comptes-tu dire gros malin ? « Laisse moi t'expliquer, s'il te plaît. T'as pas le droit de m'ignorer. » Parce que toi t'as tous les droits peut-être ? Putain mec, fous moi ton égo de côté pour une fois ! « Je sais que j'ai été con mais laisse moi une chance. » Je serais elle frère, je renverserai mon gobelet sur ta gueule d'ange et te foutrait une bonne tarte. C'était surement pas l'envie qui lui manquait. « Au passage, t'aurait pas vu mon magazine par terre, je l'ai perdu. » Sérieusement mec ?! Mais quel idiot...
©️ 2981 12289 0
Dim 15 Nov - 22:35
Revenir en haut Aller en bas
Olympe Rosefield
Olympe Rosefield
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott ‹ Violet
✗ CÉLÉBRITÉ : Josephine Langford
✗ MESSAGES : 71
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy 814dc7e642763cb91e83e5f875e0b61411601289
✗ ÂGE : 26
✗ WORK : Dealeuse de drogue ‹ Suit des cours d'astronomie
✗ ETAT CIVIL : Célibataire
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Percexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy C3257c27537ab70e628fe365625c49100c5ffbad
It's enough just to make me go crazy
Pourquoi sa voix me faisait autant d’effets, pourquoi je n’arrivais pas à décrocher mon regard du sien ? Je ne voulais plus ressentir ce genre de chose, je ne voulais plus avoir mal. J’avais suffisamment pleuré, passant des nuits entières à regarder des photos, des messages, espérant le revoir tout en le détestant. Je m’étais imaginé des milliers de scénarios pour le jour où je me retrouverais enfin face à lui, me disant que je serais suffisamment  forte pour lui hurler ma colère, lui jeter dessus tout ce qui passerait sous ma main, mais une fois devant lui, face à l’inévitable, la seule envie que j'avais, c'était de partir loin tant la douleur était insoutenable. Cinq secondes, il m’aura fallu cinq petites secondes pour sombrer à nouveau, mais cette fois je n’étais plus cette petite femme qu’il avait connue, cette enfant douce et sensible, ayant dû me construire une carapace pour survivre au Naughty H et les coups de gueule de Marion. J’ai dû m'en sortir seule, dans cette grande ville où la seule personne que je connaissais m’avait lâchement abandonné.

Cherchant désespérément un moyen de m’enfuir loin de lui, sa main attrapa mon bras, provoquant un frisson qui parcourut tout mon corps en un temps-record, celui-ci répondant à tous ses souvenirs que j’avais désespérément tentés d’oublier. Mon visage face au sien, je ne pouvais m’empêcher d’observer chaque centimètre de sa peau, ses yeux, ses joues et par-dessus tout, ses lèvres, qui avaient effleuré de nombreuses fois les miennes, mon cou, mon ventre et bien plus bas encore. Mon cœur battait à tout rompre, hésitant entre la colère et l’envie irrépressible de mordre dans sa lèvre inférieure. « J’ai pas l’droit de t’ignorer ?! Tu te fous de moi Percy ?! » La simple énonciation de son prénom et mon corps réagissait à son tour, provoquant de nombreuses sensations oubliées depuis plusieurs mois. Ma tristesse commençait à reprendre le dessus, il était hors de question que je lui donne la fierté de pleurer, hors de question qu’il sache à quel point j’ai attendu son retour, un message, n’importe quoi. « Tu m’as abandonné ! Lâcher comme une merde dans un aéroport bondé d’inconnu !» Ma lèvre inférieure se mettait à trembler, les larmes au bord des yeux, il était trop tard pour faire marche arrière désormais. Serrant les poings pour ne pas lui sauter au visage et faire éclater toute ma haine sur lui, tentant de me calmer, je dégageais ses mains de mes bras, espérant pour qu’il ne tente plus de toucher un centimètre de mon corps, ne sachant trop si je pouvais contrôler mes pulsions une fois de plus. Un magazine ? Il parlait sûrement de celui jonchant le sol quelques instants plus tôt. « Celui où tu poses avec cette nana en étant l’homme le plus heureux du monde ? Il est dans une poubelle, là où est sa place.» Il pensait quoi ? Qu’en le retrouvant j’allais le garder tout près de mon petit coeur en priant tous les soirs pour qu’il vienne sur son cheval blanc pour me ramener chez moi ? Et puis quoi encore, plutôt brûler en enfer que de retomber dans ses bras.

Ses yeux plantés dans les miens, il pouvait me demander n’importe quoi, j'acquiescerais pourvu qu’il me regarde comme ça encore longtemps. J’avais envie de lui laisser le bénéfice du doute, j’avais envie de croire qu’il y avait une infime partie de lui qui regrettait, qu’il y avait une bonne raison à tout ça. J’avais envie de parler avec lui, discuter, j’avais envie de le regarder encore un peu, ne sachant pas si c’était la dernière fois. J’avais envie de retrouver mes souvenirs, ceux qui m’arrachaient un sourire qui m’en faisait mal aux joues. « C’est quoi encore ta fabuleuse excuse ? » Je voulais y croire, tout simplement. Jetant mon gobelet pratiquement vide par-dessus le magazine, laissant le liquide se verser sur sa tête imprimée. « Remercie-moi pour ne pas l’avoir fait en vrai.» Suivi d’un petit clin d’œil, ce n’est vraiment pas l’envie qui me manquait, mais j’avais tout de même un minimum de respect pour cet homme qui avait fait battre mon cœur comme jamais il n’avait battu. Sans m’en rendre compte, je le regardais avec un doux regard, ce regard que j’ai pu lui porter avant de venir, ce regard que j’avais lorsqu’il révisait ses scripts au milieu du salon, lorsque je le regardais dormir le matin, avec les premiers rayons du soleil qui venait se refléter sur son doux visage, ou lorsqu’il se retrouvait nu devant moi et que mon corps réagissait automatiquement.

Mordant l’intérieur de ma joue pour ne pas m’emparer de ses lèvres au beau milieu de ce parc bondé de monde, j’allais m’installer sur un petit banc, face au lac, tapotant la place libre à côté de moi. Je ne savais pas si j’étais prête à entendre sa version des faits, je ne savais pas si je voulais connaître la raison de sa soudaine disparition. J’avais peur de l’entendre dire qu’il s’était rendu compte de son erreur, qu’il n’aurait jamais dû me faire venir, que j’aurais dû rester à Paris et que ce n’était qu’une amourette de passage, l’histoire d’un été. Je ne voulais pas qu’il me dise qu’il avait rencontré quelqu’un, je ne voulais pas qu’il partage son amour avec une autre. Je le détestais, je m’étais forcée à ressentir ce genre de sentiment à son égard, c’était beaucoup plus simple de cette façon-là, mais je ne voulais pas qu’une autre ai prit ma place. « Je suis prête à entendre ton histoire. » Ou pas, mais je n’avais pas le choix, peut-être qu’une fois que tout ça serait fini, nous pourrions avancer chacun de notre côté. Le cœur serré, j’attendais son récit, jouant nerveusement avec mes doigts, les yeux baissés vers le sol.  
code par drake.
Lun 16 Nov - 10:01
Revenir en haut Aller en bas
Percy Wilkerson
Percy Wilkerson
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Hadrian & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hero Fiennes-Tiffin.
✗ MESSAGES : 36
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy 98a98cbf3e1a50a7be247964b5c3fa1a8b8d32dc
✗ ÂGE : 28
✗ WORK : Acteur de théâtre. Tout en étant mannequin pour des marques de vêtements.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire, monsieur est très volage.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Olympesexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy E1863b41f3bbaf6dfe2330a0250dda44bd943a3c
It's enough just to make me go crazy.
@Olympe Rosefield
Depuis trois mois que nous étions revenu de France, trois putain de long mois où j'avais tenté de reprendre contact avec elle, en vain, parce que j'avais une fierté de merdeux, il fallait que je la retrouve ici, en la percutant de plein fouet dans le parc. Ça c'était passé si vite, je ne l'aurais presque pas reconnu d'ailleurs, si ses jolies traits de petite fille douce et attendrissante, ne s'était pas étiré en des traits fatigués et certainement gonflé par des pleurs incessants d'incompréhension. Comment lui en vouloir ? Je m'étais sauvé, sans pouvoir lui expliquer le pourquoi du comment. Sauvé contre mon grès bien entendu, je n'avais pas demandé à mes parents de m'escorter, je me considérais assez grand pour pouvoir m'en sortir. Ce n'était pas de leur avis visiblement et j'avais dû malencontreusement abandonné la pauvre Olympe à son triste sort. Il ne s'était pas passé une nuit, sans que j'en cauchemarde, que je m'en veuille éperdument d'avoir dû la laisser ainsi, seule et effrayé dans cet aéroport gigantesque. J'avais bien tenté d'envoyé un conducteur la récupéré mais visiblement, la belle s'était sauvé... J'aurais aimé qu'elle retourne en France, qu'elle ne reste pas ici, sans personne pour l'aider dans cette ville qu'elle ne connaissait même pas. Mais au vu de son profil insta, la belle semblait s'en être sorti, sans mon aide, sans moi...

Je l'avais épié avec un faux compte, puisque le mien elle semblait l'avoir bloqué, tout du moins pendant un temps, car un beau jour, je vis son nom sur l'une de mes story. Une sensation de chaud, de bien être et un pincement au cœur, m'avait étiré un sourire ravi, Olympe était revenu vers moi, d'une certaine façon. Ayant donc supprimé ce faux compte, je faisais de même avec la belle, je l'épiais moi aussi de mon côté, sans pour autant m’abonner à son compte. Ses story me brisait le cœur, lorsque l'une de ses soirées arrosés, on la retrouvé au bras d'un parfait inconnu. L'avoir embrassé un autre que moi, me mettait hors de moi. Pourtant, techniquement nous n'étions plus ensemble et surtout... Je faisais exactement la même chose depuis que nous nous étions séparé brutalement. Chacun refaisait sa vie, dans son coin... Combien de message avais-je tenté de lui envoyé ? Combien de regret et de pardon avais-je tenté de lui dire ? Bien trop à mon goût et ça aurait été lui courir après, je n'étais pas comme ça et probablement, que je ne l'aurais jamais était. Fierté quand tu nous tiens.

Sa colère, sa haine, sa rancœur envers moi était plus que compréhensible. Comment lui en vouloir de se fouler sur moi, maintenant que je me tenais face à elle ? Alors je me prenais toute sa rage dans la gueule, parce que je le méritais, clairement. Ses mots faisaient mal, comme un couteau que l'on planterait inlassablement dans votre cœur, sans relâche ni vergogne. Me remémorait cette scène affreuse, où je me faisais emmener de force dans la limousine, envahissait mon être à nouveau; J'aurais dû me battre ce jour-là, me défaire de mes liens qui m'entravaient pour la récupérer mais tout ce que je trouvais à dire, c'est si elle n'avait pas trouvé mon magazine. Et sa réponse fut plus que vrai, ma place était avec les déchets en ce moment, nul part ailleurs et c'était tout ce que je méritais. Alors le fait que la blonde se détachait de mon étreinte, n'était pas anodin. Une gifle aurait eu le même effet et je l'aurais tout autant mérité. Sans vraiment savoir pourquoi, je restais tétanisé devant elle, ne sachant quoi faire, juste resté planté là, les yeux dans les yeux, comme avant. Bien que la situation était tout autre forcément, car nous ne formions plus un nous mais un simple « elle et lui ». Tout était pourtant si simple autrefois, si c'était seulement possible de revenir à cette autrefois.

Son clin d’œil était comme une invitation, un appel à cette luxure où nous passions tant de temps à nous y plaire, à nous y perdre durant des heures, sans se soucier du temps qui pouvait bien s'écoulait. Sauf qu'il n'en était rien, ce n'était qu'une simple provocation, rien de plus. Alors tandis que je la regardais s'éloigner de mon corps, de mon âme, je ne pouvais soupirer de soulagement, lorsque je la vis tapoter de sa douce petite main, la place du banc libre sur laquelle elle s'était gracieusement assise. Glissant une main dans ma tignasse en bataille, je scrutais brièvement les alentours, la rejoignant doucement. Sentant très probablement mon désespoir, une petite tête vint de poser pile entre mes jambes. « Te voilà toi. » Loly me scrutait de ses grands yeux bruns, semblant tout triste. Caressant sa tête, je m'élançais donc dans mes explications, sans osait regarder ma belle Olympe dans les yeux. « J'ai jamais voulu t'abandonner. Mes parents sont venus me chercher et m'ont embarqué de force dans leur limousine. J'ai tenté de leur expliquer que j'étais pas seul, ils n'en avaient rien à faire. Dans mon dos, ils m'avaient même fiancés contre mon grès à une ancienne copine. » C'était peut-être pas le moment de lui en parler non ? Pas sur que ce soit une bonne idée de tout lui balancer de but en blanc comme ça mon gars. Et sans vraiment comprendre ce qui me prenait, je la prenait par la taille, l'obligeant à s'assoir sur moi, comme avant. Mon regard se voulait perçant, presque menaçant et quand bien même c'était la jeune femme qui me dominait de toute sa hauteur, je ne perdais pas le nord pour autant. « J'ai tout fait pour te retrouver, en vain. Tu m'as échappé mais c'est fini... » Je me retenais de plaquer mes lèvres contre les siennes, bien que ce n'était pas l'envie qui me manquait. C'était à la belle de se décider, même si mes mains se voulaient plutôt baladeuse, puisque l'une s'était perdu ici et là de son corps, tandis que de l'autre, je lui caressait amoureusement la joue.
©️ 2981 12289 0
Jeu 26 Nov - 23:09
Revenir en haut Aller en bas
Olympe Rosefield
Olympe Rosefield
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott ‹ Violet
✗ CÉLÉBRITÉ : Josephine Langford
✗ MESSAGES : 71
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy 814dc7e642763cb91e83e5f875e0b61411601289
✗ ÂGE : 26
✗ WORK : Dealeuse de drogue ‹ Suit des cours d'astronomie
✗ ETAT CIVIL : Célibataire
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Percexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy C3257c27537ab70e628fe365625c49100c5ffbad
It's enough just to make me go crazy
Ce serait me mentir à moi-même si je n’étais pas heureuse de le revoir, si mon coeur ne battait pas plus fort depuis qu’il était là, bien en face de moi. Ça valait bien la peine de m’être entraînée devant le miroir, à lui dire des choses affreuses, voire même à le frapper ! J’en serais bien entendu arrivé jusque-là si j’avais eu la volonté de le faire, mais j’étais simplement en colère, qu’il m'ait abandonné, qu’il ne m’ait donné aucune nouvelle. Me retrouver seule dans cette grande ville, où je ne connaissais rien ni personne. Mais à quoi bon remuer le couteau dans la plaie, j’étais en vie, en bonne santé et je m’amusais, en ayant même fait des belles rencontres qui n’étaient absolument pas censées se passer de cette façon, mais j’avais bien compris que la vie avait parfois un drôle de sens de l’humour.

Il était là, devant moi. Tout en me mordillant l’intérieur de la lèvre pour empêcher ce foutu sourire d'apparaître, j’attendais qu’il vienne s’installer sur la place à côté. Je m’étais fait tellement de films sur sa fabuleuse histoire, imaginant des milliers de scénarios quant à sa disparition, mais j’avais l’impression que ça allait être une tout autre chose, que ça n'allait pas forcément me plaire, mais que de toute manière je n’y pourrais rien, après tout, nous n’étions plus ensemble, c’est bien ça . En tout cas, pour moi, un couple, ce n’était pas ça, pas d’abandon sans raison. Attirant mon regard, une petite truffe apparut alors proche de lui, déduisant que c’était la sienne,  m’arrachant finalement ce petit sourire que je retenais depuis tout ce temps. Au début de son explication, un faux rire voulut sortir du fond de ma gorge, c’était bien un souci de riche ça, être embarqué dans une limousine, j’avais envie de rire encore plus fort, mais je prenais sur moi un peu plus longtemps, me laissant tout le temps de lui rentrer dans le lard un peu plus tard. Mais soudain, sans prévenir, mon coeur se brisa de plus belles, m’étonnant en premier lieu qu’il soit possible de me faire encore plus de mal, mais ensuite, étonnée d’être encore assise à côter de lui. Il était fiancé, c’est bien ce que je venais d’entendre . À son amour d’enfance en plus, qui pouvait bien rivaliser avec ça, une petite amourette à Paris ? Plus cliché on ne pouvait pas trouver. J’avais mal, mal de m’être fait abandonner, mal de n’avoir rien représenté pour ses parents, mal de tout, de son absence, de son corps, de nous. J’avais envie de m’enfuir pour ne plus souffrir comme je me l’étais promis, partir pour vivre ma vie comme j’avais commencé à le faire, mais quelque chose me retenait, et je mentirais une fois de plus si je disais ne pas comprendre ce que c’était, mais à quoi bon, il était sûrement passé à autres choses.

Perdue dans mes pensées les plus sombres, je me retrouvais, sans prévenir, sur ses jambes, sur lui, bien trop proche de son corps pour que le mien ne réponde pas automatiquement. Relevant finalement la tête vers lui en affrontant son regard, je sentais ma lèvre inférieure qui était en train de se mettre à trembler, annonça une cascade de larmes prête à couler. Automatiquement, ma main vint se poser dans le creux de ses reins et l’autre sur son épaule. J’observais chaque centimètre de son doux visage, de son regard. J’aurais très bien pu lui sauter dessus si nous n’étions pas dans un parc et si je n’avais pas encore autant de rancœur envers lui. « Tu es fiancé si j’ai bien compris ? je ne peux pas rivaliser avec ça. »  Mais mon corps me suppliait de tout foutre ça en l’air, de trouver cette fille et de la faire fuir, pour qu’elle me rende MON Percy. Je voulais m’emparer de ses lèvres qui avaient touché chaque centimètre de mon corps, qui avaient frôlé les miennes tant de fois, je voulais sentir sa peau contre la mienne. Rapprochant mon visage pour poser mon front contre le sien, je sentais sa main contre mon corps et il ne m’en fallut pas plus, je posais délicatement mes lèvres contre les siennes, sentant la chaleur de celles-ci et déclenchant comme une décharge électrique dans tout mon corps. Comme c’était bon de le retrouver, même pour une courte durée et j’aurais aimé que cet instant dure pour toujours, que je n’ai pas peur de ne plus pouvoir sentir ses lèvres, que je puisse avoir son corps quand je le voulais, pouvoir rire à ses côtés, être avec lui, tout simplement.

Les larmes commençaient à couler le long de mes joues, m’obligeant à me détacher de son contact. « J’ai faits des bêtises Perc'... »  Je ne savais même pas par où commencer… Il y avait tellement de choses dont j’étais honteuse, mais il avait été honnête avec moi, je me devais de l’être avec lui, sinon, comment pourrions-nous avancer, que ce soit ensemble ou séparément, si on continue de se mentir ? « Je vends de la drogue pour m’en sortir… C’est un gars pas très fréquentable qui m’a sorti de la rue… Tu sais bien que je touche pas à cette merde, mais j’étais désespérée, je ne savais plus quoi faire. »  Baissant le regard une nouvelle fois, j’attrapais sa main pour la nouer avec la mienne, comme pour me donner un peu plus de courage. « J’ai couché avec des mecs… Je ne suis absolument pas fière et je me suis toujours enfuie le matin avant leur réveil… Il n’y en a pas non plus des centaines, mais rien que le premier, j’en ai honte… »   Je n’osais même pas affronter son regard et mon coeur battait la chamade, le sentant si douloureux dans ma poitrine. « Mais ce n’était pas toi … Tu es le seul à me faire vibrer et à me faire me sentir vivante. Tu es le seul qui a toujours été dans mes pensées. »  La détermination n’était pas l’une de mes qualités, je devais bien me l’avouer. J’avais craqué, je l’avais laissé rentrer dans ma vie, mais je savais pertinemment que ça ne servait à rien de mentir, mon coeur ne battait que pour lui, mon sourire ne s’affichait que lorsqu’il était là, mon corps ne voulait que lui … C’était lui, qui faisait battre mon cœur. Amenant sa main contre mon cœur pour lui faire comprendre, j’essayais de retenir les larmes qui continuaient de couler le long de mes joues.


 
code par drake.
Ven 4 Déc - 21:43
Revenir en haut Aller en bas
Percy Wilkerson
Percy Wilkerson
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Hadrian & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hero Fiennes-Tiffin.
✗ MESSAGES : 36
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy 98a98cbf3e1a50a7be247964b5c3fa1a8b8d32dc
✗ ÂGE : 28
✗ WORK : Acteur de théâtre. Tout en étant mannequin pour des marques de vêtements.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire, monsieur est très volage.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Olympesexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : It's enough just to make me go crazy ‹ Percy E1863b41f3bbaf6dfe2330a0250dda44bd943a3c
It's enough just to make me go crazy.
@Olympe Rosefield
Le temps m'avait paru si long, sans sa présence à mes côtés. Il faut dire qu'à Paris, tout avait été si vite entre nous. Parce que oui, il y avait un nous, il y a un nous et il y en aura toujours un, quoi qu'il puisse arriver. Je n'avais jamais réussi à me la sortir de la tête, même avec mes autres conquêtes, aucune ne pouvait l'égaler et je ne pensais qu'à elle. A tous nos ébats dans cette salle de bain. Dans la cuisine. Le divan. Et bien sûr sans oublier la chambre. Tout, absolument tout, me ramener à Olympe, seulement je me voilais la face, en me disant que c'était peut-être une passe, cette fameuse amourette de jeunesse passagère. Sauf que non, je ne m'en rendais simplement pas compte, a quel point elle avait bouleversé ma vie.

Cette jeune femme sans s'en rendre compte, m'avait sorti la tête de l'eau, je me noyais dans des profondeurs de mélancolie, auquel je n'avais même pas conscience avant son absence tragique. Sa vitalité, sa bonne humeur et sa joie de vivre m'avait sorti d'un gouffre et m'avait rendu vivant. Jamais dans ma vie, je n'avais ressenti cette sensation d'exister pour quelqu'un, d'avoir un but et un avenir à partager avec une personne. Et cette personne en question, c'était tout bêtement Olympe. Malheureusement, une fois sur le sol américain et couper de tout contact avec la belle, mes vieux démons d'autrefois m'avaient repris. De nature volage, j'avais repris contact avec d'anciennes conquêtes. Sauf que ça ne marchait qu'un temps, Olympe me manquait affreusement et je n'en faisait qu'à ma tête. Je me disais qu'après tout le mal que j'avais dû lui causer, elle ne souhaiterait jamais reprendre contact avec un abruti comme moi. Ce qui bien sur, je la comprenait totalement. A sa place, je pense que j'en aurais fait de même.

Alors être assis là, juste à ses côtés, la retrouver ici par pur hasard dans ce parc, relever de l'impossible, c'était comme vivre un rêve éveillé, je ne pouvait y croire réellement. Pourtant c'était bien la réalité, ma belle acceptait des explications et c'était tout ce qui importait, l'avenir ferait le reste désormais, c'était à prendre ou à laisser. Je n'allais pas me faire prier sur cette opportunité, c'était pourquoi je lui balançait tout ce que j'avais sur la conscience, tout ce que je m'étais entraîné à lui répéter dans ma tête le soir avant de m'endormir. Il m'était arrivé de lui écrire mais à chaque fois, je préférais tout effacer, pour finalement balancer mon téléphone pour finir par me frotter mon visage de mes mains en me traitant moi-même de sale con. Il m'était arrivé de boire aussi, sans compter les quelques cuites que je m'étais engendrer mais on va passer les détails là-dessus. Lui ayant fait ma confession sur tout ce qui m'était arrivé, je l'avais installé sur mes jambes, la dévorant amoureusement du regard il fallait se l'avouer. « Tu plaisantes ? Tu peux rivaliser avec n'importe qui, personne n'a ton égale, il n'y a que toi à mes yeux. » C'était lui ouvrir mon cœur, je ne voulait plus la perdre, plus ressentir ce vide atroce. Son manque c'était fait ressentir et c'était trop pour mon cœur meurtrit.

Son front contre le mien, était un contact charnel en plus qui me fit fermer les yeux l'espace de quelques temps. Je profitais de cette tendresse qu'elle m'accordait le temps d'un instant, savourant avec délice cette affection. Mais soudain, ce fut ses lèvres qui s'emparèrent des miennes, me procurant une décharge électrique à laquelle je n'étais absolument pas préparé. Automatiquement, je répondis à son baisser, me voulant plus gourmand, lui répondant plus ardemment, plaquant chacune de mes mains contre ses joues avec passion. Ciel comme ses lèvres délicieusement sucrées m'avaient horriblement manqué. Ma langue aurait aimé rencontrer la sienne mais quelque chose d'humide s'était glissé sur mes doigts. Des larmes ? Non. Pas ça... Je détestais la savoir malheureuse, qui plus est par ma faute. Je m'en voulait de ne pas avoir réussi à m'imposer face à mes parents, de ne pas avoir réussi à leur faire comprendre que je n'étais pas seul, que j'aurais aimé leur faire rencontrer la femme dont j'étais éperdument amoureux. Sauf que je m'étais écrasé, trop bouleversé par la situation pour broncher. C'est sur qu'acheter un scorpion pour leur dire « Eh oh regardait moi, je suis malheureux ! » n'avait pas du tout fonctionner. Ce qui me rendait encore plus stupide que je ne l'était déjà.

Ses lèvres se détachant des miennes, mes yeux se rouvrirent, découvrant avec un gros pincement au cœur qu'effectivement, des larmes lui coulaient le long de ses douces joues rougit par l'émotion. Rien que sa première phrase, me briser l'âme en mille morceaux. Lorsqu'elle m'appelait de la sortes, ça n'annonçait jamais rien de bon et j'avais bien raison de m’inquiéter. Vendre de la drogue n'était clairement pas son domaine, alors l'imaginer, sous des ponts avec des gens peu fréquentable, me mettait déjà hors de moi. Je bouillonnais encore plus, en sachant que d'autres hommes l'avaient touchés. Mais à qui la faute ? D'autant plus que je n'étais pas mieux placer dans mon cas, j'avais butiner ailleurs que je saches de mon côté, je n'avais pas à me mettre dans tous mes états, c'était pourtant ce que j'avais fait. Sa main dans la mienne, sentir son cœur battre dans sa poitrine réveillait en moi une envie de la prendre dans mes bras, de l'emmener à l'autre bout du monde et de lui faire l'amour à ne plus en pouvoir reprendre notre souffle. « Oh Olympe... Si tu savais comme je m'en veux de ne pas avoir su dire merde à mes parents à temps... Je les aient supplié de faire demi-tour mais ils n'ont rien voulut savoir. » J'embrassais sa main avec tendresse, plaquant le dos de celle-ci contre ma joue tout en fermant les yeux une fois de plus. « Tu m'as terriblement manqué... » Les rouvrant finalement, mon côté psychotique reprit le dessus, la dévorant plus qu'amoureusement, une part bestial s'était emparé de moi. « J'ai une envie terrible de te prendre ici et maintenant. Que tu redeviennes mienne, pour toujours cette fois. Que tu sois ma Olympe. »

J'avais cette faculté de croire, que tout m'était dû, que tout pouvait m'appartenir, même les gens. « Viens donc vivre chez moi, j'ai une villa pour moi tout seul et c'est bien trop silencieux quand il n'y a personne avec qui discuter. » J'avais bien ma chienne mais les ouaf que cette dernière me renvoyait, avait tendance à couper court à la discussion.
©️ 2981 12289 0
Dim 21 Mar - 2:00
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: