When the working day is doneI've been lost inside a million eyes@Carly J. Thomas & OrionUn doux matin de septembre, les rayons du soleil commençaient tout juste à traverser les fins rideaux de ma chambre. Je ne m’attardais jamais au lit, sous cette couette parfois bien trop confortable, mais aujourd’hui était un jour différent. C’était un lundi, mais je pouvais profiter à fond de cette journée, pour moi, laissant de côté le téléphone professionnel. Ce doux carillon n’allait pas sonner, les clients devraient attendre que je sorte de mes vacances. Cela faisait maintenant deux ans que j’étais arrivée à Seattle et c’était les premières vacances que je m’étais autorisée. Il était temps que je pense à moi, mon temps libre et ce calme. Repoussant la couette pour me mettre en position verticale, Meïko était déjà à mes pieds en train de me faire la fête. Comment être triste lorsque l’on a une bouille pareil devant soi ? Caressant son doux poil entre les deux oreilles, je filais dans la cuisine pour me préparer un déjeuner digne de ce nom, un bon café et me préparer pour la balade matinale de mon fidèle compagnon.
L’air frais de cette fin d’été m’arracha un frisson, resserrant mon gilet autour de moi avant de prendre la route vers le grand parc à chien de Seattle. Sur le chemin, je remettais beaucoup de choses en question dans ma vie, par exemple ce temps perdu, comme mes parents aiment l’appeler, où j’ai voyagé après mon divorce et l’emprisonnement de mon ex-mari, bien qu’ils ne puissent pas comprendre mes intentions. J’avais besoin de voyager, voire de nouvelles choses, de nouvelles nations, du monde qui ne connaissait pas mon histoire, j’avais envie de rire, de sourire, de vivre. Quand mes valises ont touché le sol de Seattle, j’ai su que je pouvais me sentir chez moi-même si ma famille me manquerait toujours, je devais penser à moi, vivre ma vie comme je le souhaitais, manger de la glace à trois heures du matin si je le voulais sans que quelqu’un vienne me dire que ce n’était pas bien ou pleurer parce que le pot de glace serait vide le lendemain.
Les aboiements de chiens m’indiquaient que je n’étais plus très loin et Meïko avait déjà compris, il trépignait sur place en produisant de petits couinements pour signifier son excitation. Lorsque le parc fut dans mon champ de vision, je détachais sa laisse et il ne demanda pas son reste, filant à vive allure, sans faire attention aux personnes autour de lui à tel point qu’il manqua foncer dans une dame avec son chien. « Meïko ! » Arrivée à sa hauteur, je rappelais mon chien à l’ordre. « Excusez-moi ! Il va nous faire croire qu’il ne sort jamais. » Je regardais le sol autour de moi en vérifiant qu’il n’y a aucun dégât pour personne, une vraie tornade. :copyright:️ DABEILLE
Mar 22 Sep - 17:59
Carly J. Thomas
• Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Mia A. Milligan
✗ CÉLÉBRITÉ : Nina Dobrev
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✗ WORK : Responsable en Durabilité Environnementale
*VVVVVVVPPPPPPP* *VVVVVVVVPPPPPP* Je jetta dans le bac dédié au composte les épluchures des fruits qui étaient entrain de se faire écraser contre la paroi de mon blender. Une vraie potion magique ! Je coupais l'appareil avant de vider son contenu dans un grand verre, et hop! Un petit déjeuner de prêt ! J'avala mon smoothie hyper vitaminé d'une traite ! Wouuuuw ! Me voilà prête à conquérir le monde ! L'horloge de la cuisine m'indiquait qu'il était encore tôt et je filais dans ma chambre afin de mettre des habits de sport pour aller courir. Le soleil venait tout juste de se lever et la vue depuis mon nouveau chez moi était à couper le souffle ... J'étais tellement reconnaissante pour tout ça ... Je n'avais pas encore eu le temps de visiter la ville, mais une charmante dame du quartier avec qui j'avais échangé quelques mots et qui m'avait vu courir avec Kiara m'avait indiqué qu'un parc non loin acceptait les chiens et qu'il était vraiment beau ! Je regardais ma chienne avec un grand sourire "Aller ma belle, toi et moi on va aller bruler des calories ce matin !" lui dis-je avant d'attraper sa jolie belle bouille dans mes mains avant de lui embrasser le haut de sa tête. Je me redressa et parti dans la buanderie pour attraper son harnais, à en juger par sa posture et les aboiement qu'elle me lança, Kiara avait très bien compris que c'était l'heure de la balade!
Il y avait peu de vent mais l'air en restait néanmoins frais ... L'automne approchait et on pouvait déjà voir mère nature enfiler son doux manteau de saison, recouvrant ainsi les rues de différentes teintes de rouge, de vert et d'oranger. C'était une des saisons que j'appréciais énormément car le temps y était encore bon et les nuances splendides ! Kiara et moi nous étions mis à courir en direction du parc à chien de Seattle depuis la maison, avec pour seul son le bruit de la vie de tous les jours. J'avais encore quelques jours off devant moi avant d'aller travailler, j'avais pris deux semaine de pause pour pouvoir prendre le temps de m'installer, après tout je n'avais aucun meuble avec moi, enchainant les chambres d'hôtels je n'en avais pas l'utilité, et puis des vacances ne pouvaient que me faire du bien et me ressourcer. J'avais l'impression d'avoir enchainé les bouquins, les cours, les projets et les séminaires sans jamais me poser une seule seconde ... Mais le sport a toujours été une façon de décompresser, peu importe ma localisation sur ce globe, ça me permettait de faire le vide et de me décharger afin de mettre mes idées au clair. La devanture du parc était simple mais bien entretenue. Un espace complètement ouvert avec différents chemins, un bon coin pour venir courir ! Un lac sublimait l'endroit qui était bordé par de grands arbres ... A ma plus grande surprise, le parc était déjà bien remplit, pas de quoi remplir un stade de foot, mais suffisamment pour remarquer que beaucoup de gens étaient du matin ! Je ralentis le rythme pour me mettre à marcher et jeter un coup d'oeil à ma montre "45 min, parfait !" Kiara était toujours à côté de moi et je lui défis doucement son harnais "pas de folie ma belle hein? Aller... va !" Je lui ébouriffa sa jolie petite tête et elle se mit à gambader un peu partout. Je la regardais faire en souriant, j'avais de la chance d'être tombée sur pareil bijoux, elle m'avait suivis un peu partout depuis un peu plus d'un an maintenant ... J'avais pris le temps de participer à des cours pour son éducation, cours qui m'avaient coutés la peau du cul, mais qui maintenant me vaut qu'elle est obéissante à souhait ! C'était indispensable pour moi, pour prouver qu'elle n'avait rien à voir avec l'étiquette de "chien dangereux" qu'on lui collait sur la peau... Elle ne méritait certainement pas ça ... Un charmant chien un peu foufou me sortit de mes pensées quand il se faufila entre mes pattes et manqua de me renverser, Kiara s'en réjouit aussitôt d'avoir un compagnon de jeu, à l'affut de son nouveau camarade pour juger sa réaction envers moi! Je souris et me baissais à leur niveau pour tendre la main au nouveau copain de ma chienne "Hey salut mon grand! Que tu es beau!" "Meïko !" Je souris en voyant une jeune femme se rapprocher alors que je faisais connaissance avec le charmant Meïko "Bonjour Meïko" soufflais-je le sourire aux lèvres avant de me redresser, laissant les deux canidés s'entretenir entre eux. La maman de Meïko était une jolie petite rouquine au visage d'ange, une femme qui semblait fragile comme de la porcelaine et douce. Elle respirait la bienveillance à vu d'oeil ! "Excusez-moi ! Il va nous faire croire qu’il ne sort jamais." Je me mis à rire doucement "Oh ne vous inquiétez pas ! Il a de la chance d'être aussi charmant, on ne peut pas lui en vouloir d'être aussi heureux" Je me mis à rire de plus belle avant de regarder nos deux chiens s'amuser ensemble "On dirait qu'ils s'entendent bien ces deux là!" Je souris avant de porter de nouveau mon attention vers la propriétaire de Meïko et de lui tendre la main (c'est pas très COVID tout ça!) "Je suis Carly, je viens d'emménager à Seattle, enchantée maman de Meïko!"
When the working day is doneI've been lost inside a million eyes@Carly J. Thomas & OrionLa jeune femme s’accroupit pour câliner la bête folle qui me servait de chien, rien de mieux pour satisfaire cette petite boule de poils qui comblait ma vie depuis que j’avais posé mes valises dans cette grande ville. Regardant les deux complices partir à vive allure dans le parc, j’observais la femme en face de moi, une brune à la silhouette fine et élancée, j’ai de quoi complexer ! « Il obtient tout avec cette bouille ! » Si quelqu’un venait à me dire que mon chien est malheureux, je lui montrerais les tonnes de biscuits et de jouets que cette boule de poils possède, Monsieur les choisit lui-même en magasin, attention ! Souriant à Carly de son prénom, j’acceptais avec enthousiasme sa poignée de main. « Orion me va mieux au teint. » J’acceptais son petit surnom, accompagné d’un clin d’oeil amical. Le fait qu’elle vienne d'emménager dans cette grande ville me rapportaient plein de souvenirs en tête, pas que des bons forcément, mais après tout ça fait partie de notre histoire, on ne peut pas toujours être à 300% positif dans notre vie, il nous faut des mauvaises passes pour repartir de plus belles. J’avais également fait de belles connaissances depuis ma venue, c’était une de mes plus grandes peurs, me retrouver seule. J’avais toujours vécu entouré de mes amies et familles, même si mon voyage à travers plusieurs pays et ethnies différentes, m’avait permis d'apprécier beaucoup de choses sans être forcément entourée, j’avais un petit coeur fait pour avoir de la compagnie, non pas que je ne sache pas apprécier ma vie seule, loin de là, un plaid, un chocolat chaud et une série et c’est parti pour une soirée de folie avec moi-même ! Mais disons que j’aimais sortir entre amies, boire un coup, rire à gorge déployée, aimer et être aimé. « Une nouvelle dans cette grande ville, vous venez d’où ? » Ma curiosité me ferait sûrement défaut un jour, mais après tout, si elle ne veut pas en parler, j’accepterais totalement son refus, j’avais moi-même du mal à parler de ma vie avant de débarquer ici, puisque après tout, c’est un nouveau départ que je m’étais offert, une nouvelle vie, plus exactement, mais dans un sens, je me disais que si elle avait commencé sur ce sujet, elle ne devait pas être totalement fermée à la conversation.
Meïko revint en force à mon niveau, sa folle course l’avait assoiffé. Je m’accroupis à son niveau tout en sortant d’un sac une gamelle d’eau portable. Si je sortais de ce doux moment sans avoir une seule goutte d’eau sur moi, ça relèverait du miracle, monsieur n’est certainement pas connu pour sa délicatesse. Je proposais un biscuit au ventre sur pattes en face de moi et une deuxième truffe apparut dans mon champ de vision, reconnaissant tout de suite la bouille de tout à l’heure, tout en faisant la conclusion que c’était le chien de Carly, avant de donner un biscuit, j’attendais l’approbation de sa maîtresse, sait-on jamais, certains chiens ne supportent pas les petits biscuits de ce genre. « Je fais attention aux biscuits que je prends, si ça peut aider dans votre approbation de petit goûter. » Je savais à quel point les biscuits pour chiens acheter en supermarchés ou autres commerces pouvaient être remplis donc ne sait quoi, alors j’avais choisi une autre solution, plus coûteuses, mais meilleures pour la santé de mon compagnon, une femme qui faisait des biscuits maison, pour compagnon à quatre pattes et qui avait son commerce en ligne. J’avais eu la chance de la rencontrer lors d’un échange sur Seattle. Un petit coup de vent frais se faufila dans les pans de ma petite veste, l’automne commençait à arriver à Seattle, pour mon plus grand plaisir, ça annonçait la saison des pulls, bottes et looks chic, je savais déjà ce que j’allais faire en rentrant à la maison, m’installer sur mon bureau et dessiner différents modèles de vêtements pour les commandes à venir. Finalement, je ne prenais jamais vraiment de vacances, j’avais simplement les coups de fil en moins. J’avais d’ailleurs en tête une magnifique robe-pull en grosses mailles, mais je m’étais de côté cette petite escapade créatrice pour me concentrer sur cette nouvelle connaissance. :copyright:️ DABEILLE
Mar 29 Sep - 22:52
Carly J. Thomas
• Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Mia A. Milligan
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✗ ÂGE : 34
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La jeune femme me serra la main sans aucun soucis, et répondait au nom d'Orion. Très original, c'était la première fois que je l'entendais! Elle semblait respirer la gentillesse et sa voix était relativement douce avec un accent qui ne m'était pas étranger. Je ne pus m'empêcher de sourire, avant d'avoir un doute quand elle enchaina "Une nouvelle dans cette grande ville, vous venez d’où ?" Je jetais un léger coup d'oeil sur nos compagnons à quatre pattes qui se faisaient un plaisir à faire connaissances et semblait bien s'entendre. J'eus un rictus sur les lèvres, j'avais rencontré Aaron de cette même façon, apparement les chiens de cette ville semblaient tous être de petits filous ! A cette allure, j'allais finir par être amie avec tous les propriétaires de nos fidèles compagnons! "Brisbane, une Australienne pure souche ! Vous êtes du coin? Il m'a semblait entendre un léger accent différent de ce que j'ai pu entendre jusqu'ici ..." Je lui sourit doucement, la jeune femme qui me faisait face était ravissante, d'une grande douceur. Elle respirait la compassion et l'empathie.
Son charmant chien revint à la charge à notre niveau et ma chienne ne tarda pas à venir s'assoir à ma gauche, sa place habituelle. Orion se pencha afin de donner à boire à Meïko qui avait la langue qui pendait comme s'il réclamait à boire. Elle lui donna par la suite un petit biscuit pour chien avant de lever les yeux dans ma direction pour me demander silencieusement l'autorisation, ma chienne ayant montré un intérêt pour la friandise qui était non loin de sa petite truffe. Orion me fit remarquer qu'elle n'avait que des produits de qualité pour son chien et je lui souris doucement en hochant la tête "Il n'y a pas de problème vous pouvez, elle l'a bien mérité après notre petit footing de ce matin ..." Je souris de plus bel avant de voir Orion lui tendre un biscuit, ma chienne s'en léchait les babines et n'attrapa le biscuit tout de suite, le reniflant doucement. J'avais mis un point d'honneur et dépensé une petite somme d'argent pour son dressage. Si elle n'avait pas mon accord, jamais elle ne touchera à la petite friandise. Je m'aggroupie doucement parce que c'était la première fois qu'elle allait être nourrie par une autre main que la mienne "Kiara, tu fais doucement" C'était le signal et elle vint délicatement retirer le biscuit des doigts d'Orion avant de n'en faire qu'une bouchée. J'étais contente de voir qu'elle était délicate même avec une personne inconnue et j'en profitais pour passer ma main dans sa fourrure en la félicitant. Un petit vent frais se fit ressentir, ce qui me fit frissonner. Je me redressais avant de regarder autour de nous pour apercevoir un petit établissement de restauration avec une terrasse et mon regard se tourna vers la rouquine qui m'accompagnait "Une boisson chaude ça vous dit?"
When the working day is doneI've been lost inside a million eyes@Carly J. Thomas & OrionPlus je l’entendais parler, plus son accent sonner comme familier à mes oreilles, mais j’avais passé quelque temps à Seattle et je commençais un peu à confondre les différents accents que je pouvais entendre, surtout que nous étions dans une ville où de nombreuses nationalités se rejoignaient. Ce n’est que lorsqu’elle me dit le nom de sa ville de naissance que je compris pourquoi je reconnaissais tant cet accent. C’était une Australienne, comme moi. Un sourire s'étira sur mon visage, c’était bien la première fois que j’en rencontrais une dans cette grande ville et je devais dire que ça faisait quand même un bien fou d’avoir un peu de chez soi dans cette grande ville, même si Brisbane n’était pas la porte à côté de Sydney, c’était toujours plus proche que la plupart de mes connaissances ici. Sorti de mes douces pensées par un chien sauvage qui apparut, je donnais gentiment des biscuits aux deux truffes qui se trouvaient désormais devant moi.
Tout en m’essuyant les mains des quelques miettes restait sur mes mains, je souriais à la jeune femme. « Par ce froid, c’est avec plaisir que j’accepte ! » Faisant signe à Meïko de venir se mettre à côté de moi pour marcher, je refermais un peu plus ma veste pour éviter les coups de vent frais. « Je viens de Sydney, normal que notre accent nous soit si familier ! » J’étais si enthousiaste à l’idée de discuter avec une autre australienne ! J’avais eu le mal de pays les premiers temps où j’étais arrivée dans cette ville, le temps avait fait son travail, comme beaucoup de choses, mais parfois, j’aimerais troquer les buildings et les voitures contre le soleil qui nous déchire le visage et les bruits des vagues contre les roches du bord de côte. Nous arrêtant devant un petit salon de thé à la devanture bien chaleureuse, je laissais entrer Carly en première, pour finalement nous installer à une petite table bien tranquille. « Ça fait longtemps que vous êtes sur Seattle ? » Personnellement, j’avais arrêté de compter à partir du moment où j’avais arrêté de pleurer tous les soirs du manque de ma famille et de mes amis.
Lorsque la serveuse arriva, je laissais Carly choisir en première avant de prendre un thé aux douces notes de Noël, à savoir de la cannelle, des épices et d’autres choses en tous genres ainsi que des petits macarons, Paris avait quand même marqué mon esprit avec ces petites pâtisseries bien trop exquises pour que je passe à côté. « Si cela ne vous dérange pas, on peut se tutoyer ? » Nous avions pratiquement le même âge, du moins je supposais qu’elle n’en avait pas quarante de plus que moi et je me voyais mal la vouvoyer encore alors que nous allions partager un bon petit encas. Ma boule de poils était couché à mes pieds, bien trop effrayé par tout ce monde pour commencer à faire le fou comme il avait l’habitude de le faire à la maison.
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