Tu viens de quitter la villa de tes parents, un sourire narquois sur le coin de tes lèvres, le regard fier. Tu n’as qu’une hâte, arriver à ton logement sur le campus et rejoindre ta meilleure amie, étant donné la merveilleuse surprise que tu viens de préparer. Tu traverses d’un pas déterminé le campus, ignorant chaque personne sur ton passage, ne daignant pas leurs jeter un minuscule petit coup d’oeil. Tu n’as jamais apprécier les gens, tu es plutôt insociable et tu ne te lie d’amitié qu’avec ceux qui tu estimes qui le mérite. Ce trait de caractère t’a valu à une époque beaucoup de soucis durant ta scolarité puisque tu te retrouvais facilement seule tandis que pas mal de personnes voulaient être ton ami, mais toi tu ne voulais que personne ne t’approche. Tu peux dire que Beth est réellement ta seule véritable amie, la seule que tu arrives à supporter plus de cinq maudites minutes et même si tu dois supporter aussi ses bougies à la vanille.
Justement, tu ouvres la porte de votre petit appartement et tu lèves les yeux en sentant la vanille a plein nez. Sacrée Beth, elle ne changera strictement jamais. Tu retrouves justement cette dernière affalée sur le divan du salon toujours en pyjama. « Alors là, Beth… Tu veux bien me faire le plaisir d’aller te prendre une douche et de te préparer. » Tu tentes de la faire sortir du divan, tu espères que ce n’est pas peine perdue. Tu attrapes ton chien dans les bras avant de le laisser tomber gentiment sur Beth. « Allez, Hatchi à besoin d’une promenade. Je sais que tu adores m’accompagner ! Puis si tu es gentille, t'auras le droit à une surprise ! » Tu attrapes le poignet de la blonde pour l’extirper de sa grotte sinon tu vas devoir finir par utiliser les grands moyens et tu sais très bien que ce n'est pas pour te déplaire à toi, mais elle ce sera une autre histoire... Pas certaine que ta manière forte risquera de lui plaire, mais ce sera tant pis pour elle
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Dim 17 Mai - 14:19
Beth Anderson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
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✗ ÂGE : 27
✗ WORK : Étudiante en architecture - Fleuriste à mi-temps
T’as un sourire satisfait en voyant que Beth se dirige dans la salle de bain, sans même à avoir à lever le petit doigt pour la forcer à emprunter ce chemin. T'es plutôt fière de toi et tu oses même avoir cet air sur le visage « Ne t’en fais absolument pas pour ça, Anderson. » Un sourire narquois se glisse sur tes lèvres avec un ton assez provocateur, un regard malicieux. Tu sais pertinemment qu’elle ne s’attend absolument pas à ce que tu lui réserves et Dieu sait que t’es la meilleure pour les surprises farfelus. La pauvre Beth doit certainement travailler sa petite tête blonde sous la douche pour tenter d’imaginer ce que tu lui réserves. « Tu vois, Hatchi, c'est comme ça qu'on fait. Prends en de la graine. » Tu lances un regard à ton chien, qui a l'air d'en avoir rien à faire de ce que tu lui racontes, lui, il y a juste sa balade qui l'intéresse.
Tu t’étais paisiblement installée sur le canapé en attendant ta meilleure amie qui finit par vite sortir de la salle de bain en attrapant la laisse de ton chien et ton bras. Hatchi ne se fit pas prier pour déjà attendre devant la porte de notre miteux appartement du campus, qui ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. « Crois moi tu ne seras pas déçue par ce que je compte te montrer. » Tu l’entraines de rues en rues, c’est vrai que là où tu comptes te rendre est à une petite trotte de votre appartement, mais le chemin en vaut le coup. « Ne commence pas à me demander si on arrive bientôt, car non, on est pas encore arrivés ! » Tu l’a préviens d’avance parce que tu sais comment elle est, tu sais qu’elle va très bientôt commencer à se plaindre de cette longue marche. « Alors est-ce que ma meilleure amie à quelque chose de croustillant à me raconter ? Je suis en manque de potins ! J’ai pas eu ma dose cette semaine ! » Tu ris légèrement à cette remarque, car oui, t’es le genre de personne qui aime tous, absolument tout savoir autour de toi et surtout les ragots les plus croustillants du campus.
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Dim 14 Juin - 16:14
Beth Anderson
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Tu n’avais qu’une hâte : montrer votre nouvelle maison à ta meilleure amie. Tu en avais assez d’être coincée dans le piège à rat qui vous sert d’appartement étudiant sur ce maudit campus où tu déteste chaque être le traversant. Tu avais alors tout fait pour t’éloigner un maximum de cet endroit, ne voulant y mettre les pieds uniquement que pour tes cours. Soudoyant gentiment ton petit papa chéri, tu avais obtenu la maison de tes rêves et bien sur tu n’allais absolument pas laisser ta meilleure amie dans ce taudis. Après tout, tu ne saurais même pas te séparer d’elle, même pour tout l’argent du monde. Ca te surprend même de ta part d’agir comme ça, vu comment tu es des plus sympathiques avec les gens. Depuis que tu connais Beth, tu as finis par t’attacher à cette blondinette, la considérant comme la soeur que tu n’as jamais eu. Et clairement t'aurais du mal à te passer de ses bougies à la vanille à présent.
Vous marchiez tranquillement avec Hatchi qui était totalement excité à l’idée de se dégourdir les pattes. « Il y en as qui sont tellement en manque que bientôt ils le feront en plein cours. » Et après on te demande pourquoi tu détestes le monde entier ? Mais il y a de quoi en même temps. Subitement, Beth décida de s’arrêter au salon de thé du coup, je lève les yeux au ciel souriant légèrement en prenant la laisse d’Hatchi pour l’attendre. Ca t’étonne encore beaucoup de voir à quel point Beth peut manger et ne pas prendre un gramme tandis que toi tu manges juste un carré de chocolat tu prends un kilo directement. Beth ne tarde pas à revenir avec ton thé noir que tu avais l’habitude de prendre, tu la remercie et tu n’as même pas le temps de boire une gorgée qu’elle t’annonce qu’elle a rencontrer quelqu’un. Un petit sourire presque vicieux se dessine sur tes lèvres. « Et depuis quand ? Il a quel âge ? Il vit où ? Il s'appelle comment ? Je veux tout savoir de A à Z ! » Si elle pensait que tu n’allais poser aucune question, elle pouvait se mettre le doigt dans l’oeil. T’es certainement la plus grande commère du campus et évidemment t’as en tant que meilleure amie. Elle a pas eu la bonne pioche et tu n'étais pas prête de la lâcher avec cet inconnu, tu veux tout savoir de lui.
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Lun 5 Oct - 17:04
Beth Anderson
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✗ ETAT CIVIL : Trop têtue pour comprendre ∞
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
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Je continuais d’avancer, essayant d’ignorer le bombardement de question venant de Jazzy, je buvais discrètement dans ma boisson tant qu’elle était encore chaude, je savais très bien qu’une fois que j’aurais commencé à lui expliquer, elle ne me laisserait pas finir de boire et je pourrai me dessécher sous ses yeux, elle ne bougerait pas le petit doigt. En réalité, j’avais surtout peur de lui annoncer qu’il était plus âgé que moi, beaucoup plus… Je savais très bien qu’elle allait me dire de passer à autre chose. Parmi toutes les personnes sur cette triste planète, l’avis de Jazz était très important pour moi, beaucoup plus que celui de ma famille, parce que je savais qu’ils allaient vouloir me protéger et ne voudrait que mon bonheur et serait prêt à faire des sacrifices et accepter mes petits caprices, parce que c’était sûrement ce qu’ils pensaient, mais pour moi c’était totalement différent, je ressentais des choses, pas de l’amour, il en était hors de question, mais je voulais faire une petite partie de mon chemin avec lui. « Il s’appelle Oscar, il travaille à l'hôpital de Seattle. » À n’importe quel âge on peut travailler là-bas, pas besoin d’avoir la quarantaine, ça devrait la satisfaire un petit instant, du moins, je l'espérais.
Comme l’impression de marcher depuis un bon bout de temps, je me tournais vers mon amie, un petit sourire en coin. « Tu contentes me dire où on va comme ça ? » Loin de moi l’idée d’être fatiguée, mais je n’étais pas vraiment du genre à faire du sport, sauf pour me donner bonne conscience après avoir mangé un fast-food, quelques squats par-ci par-là et j’avais faits mon sport de l’année. Lorsque je levais la tête au ciel, je ne voyais pas d’énorme building comme vers l’université, je voyais des arbres et des oiseaux qui gazouillent et des espaces verts pour courir, enfin surtout pour le chien, des passants qui nous souris et qui ont l’air agréable. « Ça doit être agréable de vivre ici tu ne penses pas ? » M’accrochant au bras de Jazzy en posant ma tête sur son épaule, mon petit coeur tambourinait de joie, sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu’elle m’avait manqué même si elle n’était pas partie très longtemps, mais surtout parce que j’avais besoin d’elle dans ma vie, plus que n’importe qui.
Tu étais de nature très commère surtout quand il s’agit de la vie de personne que tu apprécies et évidemment Beth ne passe pas au travers. Puis en soit, si tu fais ta commère avec elle c’est surtout pour la protéger même si tu ne l’avoueras jamais. Parce que toi t’es pas du genre à vouloir protéger qui que ça soit de ton plein gré, au contraire, t’es plutôt celle qui pourrit la vie des autres. Mais t’as aucune envie que quelqu’un fasse du mal à celle que tu considères comme ta meilleure amie… pour le peu d’amie que tu as, t’essaie de faire en sorte qu’elle soit heureuse et quiconque oserait la blesser, tu le blesserais cent fois par la suite. Tu portes ton verre à tes lèvres, arquant un sourcil lorsqu’elle te parle de ce fameux Oscar. « A l’hopital ? Et bien, tu vises haut, ma chère… à moins qu’il ne soit que commis. » Tu lâches un léger rire moqueur, juste pour l’embêter. C’était ton passe temps favoris, fallait bien vu qu’elle te tuais l’odorat avec ses maudites bougies vanillé. Et tu plains ce fameux Oscar par la suite avec ça..
Quelques instants après, la blondinette commence à se plaindre. Tu as presque oubliée qu’elle n’était pas très sportive, et pourquoi elle ne faisait pas partie de l’équipe de cheerleaders à tes côtés. « On arrive. Désolé pour tes pauvres jambes si fragiles » Dis-tu un sourire aux lèvres en regardant vers la fameuse surprise. Finalement tu passe derrière elle en posant difficilement tes mains sur ses yeux. « Fais moi confiance. » Habituellement, c’était pas forcément une bonne idée de te faire confiance, mais connaissant Beth, elle le ferait sans discuter. Tu l’as guide doucement jusqu’à arriver devant un joli portail anthracite « TADAM! » Cries-tu en lui découvrant les yeux et gardant les bras en l’air avec un grand sourire. « Bienvenue à la maison ! » Tu regardes ta meilleure amie en attendant n’importe quelle réaction d’elle.
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Dim 8 Nov - 20:26
Beth Anderson
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Tout en observant les maisons voisines et les petits immeubles qui avaient l’air bien tranquille, je me laissais guider par mon amie, me demandant sincèrement ce qu’elle était en train de mijoter. Je savais que son absence ces derniers jours et cette fameuse surprise étaient en lien et j’essayais de remettre les choses dans l’ordre pour deviner ses intentions, ce n’était pas mon anniversaire, le sien non plus, mais sincèrement, me résigner et attendre qu’elle se décide à m’en parler, rester la meilleure solution, sachant très bien que je n’en tirerais rien du tout !
Lui tirant la langue, comme une enfant, alors qu’elle se moquait de mon manque d’entrainement, je baissais la tête vers celles-ci, les remerciant de ne pas être l’éponge de tout ce gras que je pouvais manger. Un jour, je me réveillais avec des poteaux et je ne pourrais même pas me plaindre, ce n’est pas comme si personne ne m’avait prévenu. Perdue dans mes pensées, je remarque à peine que Jazzy passe derrière moi tout en me couvrant les yeux avec ses mains. Dans un réflexe de survie, je mets mes bras en avant, espérant qu’elle ne me jette pas dans une haie, même si dans un premier temps, ce n’est pas son genre et deuxième, je doute qu’elle réussisse à me pousser, j’ai quand même plusieurs années de fast-food dans ce popotin. « Qu’est-ce que...» Avant même que je ne puisse comprendre ce qu’il m’arrive, elle me demande avec un petit air de lui faire confiance et naïve comme je suis avec elle, je m'exécute, la laissant me guider vers je ne sais où, faisant des petits pas pour éviter de tomber, même si au fond, c’est pire.
Alors que je préparais mentalement de quoi me plaindre de cette vision brouillée, elle retire ses mains et la surprise se dessine devant moi. Il me faut quelques secondes pour retrouver ma vue complète sans avoir l’impression de voyager autour de mars, levant aussitôt la tête vers cette maison avec son joli portail et son charme digne d’un film romantique. « La maison ?» Mes neurones arrivent difficilement à faire le lien. Observant mon amie, l'air totalement confus. « Tu n'as pas fait ça quand même ? » Les yeux écarquillés, pleins d'étoiles, j’observais cette maison qui était désormais la nôtre et je n’avais qu’une seule hâte, visiter ce nouveau chez nous. « Mais allez fait moi visiter ! » Sautillant sur place, j’étais tout excitée à l’idée de décorer tout ça avec elle.
Tu étais fière d’avoir réussi à négocier l’achat de cette maison avec ton père. Tu as toujours su être convaincante et surtout quand tu as les bonnes cartes en mains pour le manipuler. Avec ton père, c’était quand même plus compliqué, mais dernièrement tu t’en sortais haut la main, tu ne diras pas que tu es fière de toi, mais tu le penses bien fort et au Diable la culpabilité ensuite. Après avoir convaincu Beth, sans bien trop de difficulté, à te faire confiance pour la guider devant la surprise, tu retires tes mains de ses yeux a laissant alors découvrir votre nouvelle colocation où tu te sentirais cent fois mieux que dans votre appartement universitaire où vous êtes actuellement. Ce petit appartement que tu n’arrives plus à supporter, bien trop étroit pour tes animaux et ses bougies à la vanille.
Tu ressens bien à quel point la blondinette qui t’accompagne est surexcitée comme une puce, elle n’en croit pas ses yeux. « Moi ? Je n’y suis absolument pour rien ! » Oses-tu admettre devant elle avec un air faussement innocent. Tu sais qu’elle ne te croiras pas le moins du monde, mais bon. « Disons que mon très cher papa a pensé que je méritais mieux qu’un petit appart avec la gentille demoiselle qui m’empeste de sa vanille. » Tu ris légèrement avant d'entraîner ta meilleure amie devant l’entrée de la maison pour finalement lui ouvrir la porte pour qu’elle y découvre l’intérieur. « Après vous, Mademoiselle Anderson. » Lance-tu en faisais une révérence pour qu’elle puisse entrée en première et que tu puisses voir chaque réaction de sa part étant donner que tu connaissais déjà chaque pièce de cette magnifique maison que vous alliez partager.
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Dim 27 Déc - 17:18
Beth Anderson
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Ne sachant trop si je devais être encore étonnée de la façon dont Jazzy avait de mener son père par le bout du nez, mais je me disais que pour le moment, je devais simplement apprécier cet instant, avec elle et que nous reparlerons certainement de tout ça une prochaine fois, ou peut-être jamais, puisqu’après tout, je n’étais personne pour juger ses relations parentales, ou du moins, je me devais de la soutenir quoi qu’il arrive, avec un bon verre de vin à la main. « Ma vanille te manquerait beaucoup trop ! » Lui tirant la langue comme le ferait une enfant de cinq ans, je me laisse entraîner jusqu’au pas-de-porte, sentant déjà mon petit coeur battre à tout rompre, je pousse la lourde porte qui mène à cette nouvelle maison, celle de mon amour de meilleure amie, qu’elle accepte bien gentiment de partager avec moi. Je tourne sur moi-même, observant chaque mètre carré, espérant n’en perdre aucune miette, comme si tout ça n’était qu’un rêve. Je pense n’avoir jamais ressenti autant de joie dans un seul et unique instant, même le jour où j’ai été accepté pour mes études d’architecture, je n’avais pas ressenti autant de choses.
« C’est magnifique ! » Et je n’avais vu que le hall d’entrée et le grand salon, m’attendant à trouver de magnifiques pièces pour les chambres et salles de bains. Sentant les larmes me montaient aux yeux, je me tournais vers Jazzy, qui avait son regard posé sur moi. « C’est ça, moques-toi de moi comme tu sais si bien le faire, je suis une grande sensible ! » Levant les bras comme si j’abandonnais tout espoir de ne pas craquer, je riais en même temps que mon visage était mouillé de larmes. J’étais une grande sensible, essayant désespérément de travailler là-dessus pour ne pas craquer au moindre truc qui pouvait m’arriver dans la vie. « Bon, alors, du nouveau dans ta vie en ce moment ? » Essayant de changer de sujet pour penser à autre chose le temps d’un court instant, je collais mon nez à la baie vitrée, qui donner sur un petit jardin, dans lequel je m’imaginais déjà être en train de bronzer en été, on allait être bien ici, très bien même.