« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Un déménagement, une nouvelle vie qui commençait. Cela faisait deux ans que j'étais arrivée en ville, deux ans que j'avais réussi à m'enfuir et à échapper à mon tyran ! A présent, j'étais plus ou moins en paix mais très certainement pas avec moi-même. Mon « cousin » me manquait, plus que je ne voulais y penser et surtout y croire. Du coup, je m'étais adoptée un husky sibérien, que j'avais appelé Chewie, en raison du fait qu'il était plus poilue que je ne me l'étais imaginé et aussi parce que j'étais fan de Star Wars. Il arrivait à combler ce trou béant dans ma poitrine et un chien pareil, demandait beaucoup d'occupation. C'est que ça court ces petites bêtes ! N'ayant pas de place dans mon ancien logement, j'avais décidée de déménagé dans un penthouse à Queen Anne. Il y avait un balcon, où Chewie avait le droit d'y faire ces besoins -je l'avais aménagé pour- et qu'il puisse s'y défoulé quand je n'avais pas le temps de le sortir. C'était juste sur le temps de mon travail, le plus régulièrement possible, je l'emmenais se balader, dès que j'avais deux ou trois heures devant moi. L'avantage quand on vit seule et qu'on a jamais eu de foyer, c'est qu'on a pas beaucoup d'affaire à transporter. Aussi, quand j'emmenais mon dernier carton à mon appartement, ce dernier était tellement grand, qu'en sortant de l'ascenseur, j'avais percuté quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. En temps normal, j'aurais dit à la personne de faire attention. Or j'étais en tord et qui plus, j'étais trop fatiguée pour répliquer, donc un simple « Désolée. » sorti de ma bouche et je traçais mon chemin. C'était une jeune femme rousse, d'à peu près mon âge je pense mais je ne m'étais pas attardé pour m'en soucier.
Après avoir déballé tous mes cartons le lendemain, je me dis qu'une bonne balade avec Chewie nous ferait du bien à tous les deux. Il semblait un peu perturbé par ce nouvel habitat et je ne pouvais le blâmer pour ça. L'emmenant donc en laisse avec son harnais, nous eûmes à peine le temps de sortir que la voisine rousse de la veille, semblait nous suivre de près. Par réflexe, j'avais bloqué lla porte d'entrée de ma main, si elle désirait sortir également. D'un autre côté, je ne lui adressais aucun regard, je restais fermé et très neutre.
(c) DΛNDELION
Dim 22 Mar - 1:24
Orion Wainford
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Beth • Elliott • Violet
✗ CÉLÉBRITÉ : Holland Roden
✗ MESSAGES : 270
✗ PHOTO D'IDENTITÉ :
✗ ÂGE : 33
✗ WORK : Couturière et créatrice de mode
✗ ETAT CIVIL : Divorcée au cœur brisé
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
✗ LOVE OF MY LIFE :
« La nouvelle de l'immeuble »
KAYLEE & Orion
ϟTrois années. Ça faisait réellement autant de temps que j'étais arrivée dans cette ville ? Je ne m'en étais même pas rendu compte, le temps passait si vite, j'avais établi tant de choses depuis que mes valises avaient foulés le sol américain, tant de rencontres et avancée dans mon projet que parfois, j'en oubliais de prendre soin de moi-même, apprendre à connaître d'autres personnes, des voisins, des personnes que je pourrais croiser par tout hasard. Mais je me souviens d'une rencontre en particulier, je doute l'oublier de si peu.
Trois ans en arrière.
La journée avait été éprouvante, j'avais fait le tour de plusieurs entreprises afin de montrer des croquis, photos et book de mes créations, plusieurs avaient pris mon numéro professionnel et d'autres voulaient déjà me revoir. L'excitation et la peur m'avaient épuisée, je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et sortir mon chien, la dog-sitter était partie depuis une bonne heure déjà, je me pressais donc pour rentrer au plus vite. Entrant dans le hall de la tour, je récupérais mon courrier auprès du majordome à la réception et filait vers l'ascenseur, cherchant désespérément mon téléphone hurlant dans mon sac à main. Bien trop prise dans ce que je faisais, je percutais une personne, ou plutôt le contenu de ses bras, à savoir un carton et le temps que je réalise ce qu'il se passait, j'entendis un bref mot d'excuse et plus personne, une simple chevelure brune me resta en tête.
Aujourd'hui était une journée décisive pour moi, je devais me rendre dans l'une des plus grosses entreprises de Seattle, son gérant m'avait contacté seulement hier et je n'avais pas le choix que de répondre à ses exigences, après tout, lorsqu'on lance sa boîte, on ne peut pas se permettre de rêvasser. Je m'étais habillé convenablement, lui montrer que je savais prendre soin de moi, donc de mes clients et j'embarquais avec moi tout mon matériel pour prendre les mesures, dessiner quelques ébauches et un petit carnet pour prendre des notes. Les bras chargeaient de sac, j'appuyais sur le bouton de l'ascenseur pour descendre. Une fois dans le hall, j'avançais vers la porte avant de me rendre compte que celle-ci était grande ouverte, tenue par une jeune femme de mon âge je dirais, accompagné de son grand toutou. « Merci beaucoup. » Suivi d'un petit sourire, je reconnu la chevelure moins le carton. « C'est vous la personne au carton ? » Demandais-je simplement, sans plus de volonté et d'ambition derrière cette question.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Plus dans mes pensées qu'attentive à ce que je faisais, je songeais à ce chemin que j'avais parcouru depuis mon évasion de chez l'autre fou. A ce que pouvait bien devenir mon cousin aussi. De ce fait, je ne prenais pas vraiment attention à la jeune femme rousse qui me passait devant, quand je lui avait tenu la porte, par pur politesse. Je me demandais bien ce qui m'arrivait d'ailleurs... Sans doute à cause de mon travail de barman. Mais je voulais autre chose, voir plus grand, plus loin. J'avais postulé sur pas mal de site pour être modèle photo, je n'avais plus qu'à attendre les retours à présent.
La voix de la jeune femme, me demandant si c'était moi la personne au carton, me sorti de ma rêverie. J'étais fatiguée par tout ça, épuisée de ce déménagement et de ce job à la con. « Ouais. Et alors ? J'pas l'temps là. » dis-je entre mes dents, tout en tournant les talons. Chewie me suivit, remuant la queue, tout content d'être enfin dehors pour une longue marche. Mais plus nous avancions, plus j'avais l'impression que mon chien me jugeait sur mon comportement odieux envers la jeune femme. Le toisant du regard, sa langue pendait jusqu'à que nos regards se croisent, il l'a rentra tout en penchant sa tête sur le côté. « Quoi ? Ça va... J'irais m'excuser. » Il fit comme un léger couinement d'approbation et se remit en route, suivant simplement et tranquillement mes pas. Nos pas nous conduisirent jusqu'à un petit parc, où d'autres promeneurs et joggeurs vaguaient à leurs occupations. Je tâchais de nous trouver un petit coin tranquille, où Chewie pourrait se défouler en paix. Tout comme moi, il était un peu solitaire et n'aimais pas beaucoup quand un autre chien venait à sa rencontre. Il avait un esprit un peu dominant par moment, on se ressemblait beaucoup lui et moi. Lui aussi avait était mal traité, c'était pour cette raison que je l'avais adopté au refuge, j'avais l'impression que ce chien était fait pour être avec moi. Même s'il ne me rendait pas forcément la vie facile.
Après avoir passé une bonne demi-heure à lui renvoyé sa balle, ce dernier en eu marre et se posa dans l'herbe fraîche avec moi, tandis que je bouquinais un peu. L'heure filait plus vite que je ne l'aurais cru et il était grand temps pour nous de rentrer. Sur le chemin du retour, je ne m'attendais pas à recroiser la jeune femme rousse. Décidément, c'était notre journée aujourd'hui. Rien que pour satisfaire mon petit chien bien aimé *tousse*, je m'approchais de la dite jeune femme. « Désolée pour t'a l'heure. On est plus ou moins voisine je crois... » Chewie s'assit, signe qu'il avait compris qu'on était en pleine discussion et que cela pouvait prendre quelques minutes.
(c) DΛNDELION
Dim 22 Mar - 22:56
Orion Wainford
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Beth • Elliott • Violet
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✗ LOVE OF MY LIFE :
« La nouvelle de l'immeuble »
KAYLEE & Orion
ϟLa jeune femme, aussi polie soit-elle n'était décidemment pas des plus aimables, mais je ne prenais pas le temps de la juger et passer la porte avant que celle-ci ne se referme sur moi. Observant la silhouette féminine partir dans la direction opposée de la mienne, je levais les yeux au ciel et partais en direction de mon rendez-vous. Marcher n'était vraiment pas mon fort en pleine ville, encore moins avec des talons, les bras chargés et du monde, c'est pourquoi je sifflais un taxi, indiquant l'adresse que l'on m'avait fournie et me laissa guider pendant une bonne quinzaine de minute. Arrivée devant la grande tour de verre comme j'aimais l'appeler, je sortis en prenant tout mon bazar, pris un cours instant pour respirer un grand coup, déstressée et entrer dans l'imposant bâtiment. Ma première rencontre avec cet homme était assez impressionnante, il était très charismatique et il savait ce qu'il faisait, ça se ressentait tellement que ça en devenait intimidant. Le temps avait défilé à une vitesse impressionnante, le stress redescendait au fil du temps, il était finalement plus simple que je ne le pensais, de discuter avec ce genre de personne, après tout, il suffit de rester soi-même.
L'air frais, une petite brise venant caresser mon visage. Je peux enfin souffler, mon premier contrat en main. Je serai en train de pleurer si je n'étais pas en pleine rue. Je réalise enfin mon rêve loin de toute cette misère que j'ai vécue, toute cette violence. Je secoue la tête pour chasser ses mauvais souvenirs, siffle un taxi et prend la direction de la maison où Meïko m'attend ainsi qu'une bonne balade. Arrivée devant l'entrée de la tour, je croisais la même jeune femme, j'étais prête psychologiquement à ce qu'elle m'agresse pour je ne sais quelle raison, même si à l'instant même, rien ne pouvait venir gâcher mon petit bonheur. À ma grande surprise, c'est avec gentillesse que je fus accueillie. Je ne paraissais pas surprise, on peut avoir nos mauvais jours, pas le temps ou autre, alors tout sourire je regardais cette jeune femme et son grand chien. « Il n'y a aucun problème. Il faut croire vu le nombre de fois où l'on se croise. » Entre la journée d'hier et d'aujourd'hui, tout porter à croire qu'il fallait absolument que nos chemins se croisent.
« Je m'appelle Orion, en colocation avec Meïko » Tout en regardant son chien, pour lui faire comprendre qu'il s'agissait bien de mon chien et non pas d'un ami d'une culture différente. Je dirigeais de nouveau mon regard vers cette nouvelle voisine qui, je pense, sera très intéressant de revoir pour diverse chose.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
A peine nous nous dirigions vers l'entrée de l'immeuble, que le destin avait décidé de nous jouer un sacré tour aujourd'hui. Je ne pensais pas revoir la jeune femme rousse avant un moment, vu la manière dont je lui avait parlé quelques heures plus tôt. Peut-être était-ce le moment rêvé de me rattraper ? M'approchant donc à sa hauteur, je m'excusais, très brièvement mais au moins, c'était dit. Apparemment, elle ne semblait pas fâché vis-à-vis de mon comportement. Étrange... D'ordinaire, la plupart des gens ne souhaitait pas me revoir, me trouvant le plus souvent hautaine et froide. On se demande bien pourquoi j'étais devenue comme ça tiens... Ceci dit, ça m'évitait pas mal d’ennui. Visiblement même, la jeune femme semblait vouloir engagé la discussion, et surtout elle semblait moins pressé que tout à l'heure.
« Moi c'est Kaylee. Et lui c'est Chewie. » A l'entente de son prénom, il trépigna un peu sur place, sa langue glissant sur ses babines. C'était sa façon à lui de dire bonjour. La balade n'avait pas l'air de l'avoir épuisé et le compagnon de la dénommée Orion, Meiko, semblait beaucoup intéressé mon nounours de compagnie. « Il y a un parc pas loin, si ça vous dit. En plus de faire connaissance, ce seront nos chiens qui pourront jouer ensemble et nous foutre la paix ce soir. » Que du bonus ! D'autant plus que j'avais besoin de me reposer un peu, mon ancien boulot peser encore sur mes nuits de sommeils, je ne semblait visiblement pas prête de m'en remette. Arrivée toutes deux au détour d'une ruelle, nous n'avions plus qu'à lâché nos fauves respectifs, pour enfin faire plus ample connaissance. Chewie semblait plus que ravi de faire enfin joujou avec un nouveau copain. Sortant mon téléphone, je me permettais de les filmer tous les deux. C'était très comique, puisque mon gros ours s'amusait à sauter par-dessus son nouveau copain. Par moment, ma sale bête lui aboyait dessus, tout en voulant le mordre un peu trop fort à mon goût. « Chewie ! » protestais-je de temps en temps, pour le rappeler à l'ordre.
Par chance, nous avions une sorte de petite terrasse où nous pouvions nous installer, avec en prime, un établissement qui servait différent mets succulents. « On s'pose un peu ? » lui proposais-je tout en nous trouvant une petite table sympa. Un serveur ne tarda pas à venir à notre rencontre pour nous demander ce que nous voulions. « Un coca cherry et une crêpe au nutella s'il vous plaît. » Une fois les commandes en cours de traitement, mon regard croisa de nouveau celui d'Orion. « Ça fait longtemps qu'vous êtes dans l'immeuble ? » demandais-je simplement pour engager la conversation.
(c) DΛNDELION
Dim 29 Mar - 0:38
Orion Wainford
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« La nouvelle de l'immeuble »
KAYLEE & Orion
ϟUne boule de poil frôla mes jambes, me doutant que ce n'était que Meïko, je le voyais déjà aller vers le chien de Kaylee, Chewie qu'il s'appelait, c'est marrant comme dans les Star Wars, mais lui en faire la réflexion ne serait pas très utile, faisant fonctionner mes méninges, je me doutais que son prénom avait un énorme rapport avec la saga, pas besoin de lui faire la remarque. Me proposant d'aller dans un parc pas très loin, l'idée n'eut même pas à faire plusieurs fois le tour pour que je fasse mon choix « Avec plaisir, je vous suis. » Après une telle journée, un peu de pause et de bons temps avec de la compagnie ne me ferait pas de mal. Marchant l'une à coter de l'autre, je lâchais Meïko en même temps qu'elle le faisait pour le sien. Pas besoin de se faire prier pour qu'ils partent à toute vitesse dans l'herbe, jouant ensemble, se battant comme deux mâles pouvaient le faire, je rigolais discrètement lorsqu'elle remettait le sien à sa place, du moment que le mien ne revenait pas en sang, je ne disais rien.
Prenant place en face d'elle a une petite terrasse, je prenais le temps de respirer l'air frais du parc et d'apprécier ce moment de pause dans ma journée, sachant qu'une fois de retour à la maison, un travail monstrueux m'attendait, des ébauches de travail, des recherches de tissus sur internet et tant d'autres choses, j'étais épuisée avant même d'avoir commencé, mais tout cela en valait la peine, c'était mon nouveau départ. « Une limonade s'il vous plait. » N'ayant pas très faim, il était cependant possible qu'une fois à la maison, une commande de sushis se produise. « Bientôt deux ans, je ne vous demande pas depuis quand pour vous. Vous êtes de Seattle ? » Je ne savais pas si cette question allait la déranger, mais je me voyais mal lui autre chose, lorsque l'on voit quelqu'un emménager, on veut forcément savoir d'où elle vient. Je ne demandais pas non plus toute son histoire, je n'aimerais pas raconter la mienne.
Je n'arrivais pas trop à cerner cette nouvelle rencontre, notre première discussion n'était vraiment pas l'une des meilleures de ma vie mais certainement pas la pire et la voilà en face de moi en train de siroter nos boissons respectives. Voyant Meïko revenir vers moi, sachant pertinemment ce qu'il venait chercher, je sortis un biscuit de mon sac, me tournant alors vers Kaylee. « Je peux en donner un à Chewie ? » Pas de jaloux au moins. « Ça fait longtemps qu'il comble vos journées ? » Désignant son chien d'un signe de tête, des souvenirs de mes premières nuits accompagnées de Meïko me revinrent en tête. C'est comme sa présence aspirait mes mauvais rêves et mes peurs.
« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Au moins, c'était avec soulagement que la jeune femme rousse, acceptait de m'accompagner jusqu'au parc. Une fois arrivé, ce fut de vraies fusées, l'un comme l'autre, visiblement impossible à arrêter. Il y avait bien longtemps que mon husky n'avait pas eu un copain pour s'amuser et en tout honnêteté, je n'aurais jamais cru qu'il s'en sortirait aussi bien. Lui comme moi, ressortions tout deux d'une situation très délicate, nous avons était battu à la limite de la mort. Je m'étais donc dit, qu'il devait être fait pour moi, que nos chemins s'étaient croisés pour une bonne raison et nous voilà, tout deux dans cette grande ville. Meiko semblait être le copain idéal pour lui, tout du moins un peu trop... Non pas que Chewie soit méchant, loin de là, seulement monsieur ne connaissait pas trop sa force par moment et pouvait faire mal sans le vouloir. Je n'avais qu'à lui demander de se calmer un peu, pour que la situation se radoucisse.
Ni une ni deux, nous voilà installées, profitant pleinement de ce bon air avec nos boissons fraîches. Apparemment, je serais la seule à me la jouer gourmande. Cela faisait deux ans que la jeune femme était donc ici, intéressant. « Hum plus ou moins, ça fait deux ans que j'ai emménagé en ville. » Pas question de lui parler de mon passé monstrueux, c'était déjà bien assez douloureux comme ça. Tandis que je grignotais ma crêpe avec délice, Meiko vint rejoindre sa maîtresse tout d'un coup, avec le mien qui ne se fit pas prier pour s'assoir à côté de lui. Non mais celui-là alors ! Il en rate pas une ! Ayant encore la bouche pleine, je lui fis oui de la tête, pas question qu'il se batte pour un malheureux biscuit. Je lui gratifia d'un merci, une fois ma bouche vide. « Depuis quelques mois. Il a était maltraité dans sa jeunesse. » Un peu comme moi d'ailleurs mais ça, personne n'avait besoin de le savoir.
C'est alors qu'un jeune garçon et son père, passa juste à côté de nous, ce dernier lui réclamant je ne sais quoi. Mais lorsque son père, hurla juste à côté de moi un « Ça suffit maintenant ! » Instinctivement, mon bras se braqua sur mon visage, mon corps se crispant comme si je craignais de recevoir un coup. Chose qui en temps normal, n'arrive pas à une personne qui a juste peur parce quelqu'un hausse la voix, oh noooon. Ce genre de réaction est digne d'une personne qui a eu de lourd séquelles dans sa vie et je venais de lui en donner le plus gros des indices. Je tentais donc, de feindre l'indifférence, en espérant qu'elle me croit sur parole. « Pouah il m'a surprise, haha... » Mouais... Autant dire que je n'étais pas convaincante, du-tout ! Sirotant mon coca cherry, j'essayais de trouver un sujet de conversation, histoire d'oublier cette mésaventure grotesque. « Vous faîtes quoi autrement ? » Tentative d'esquive, mise en place ! C'est partit !
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