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On a pas fait... Ça, quand même ?
Cody Redfox
Cody Redfox
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Chris Pratt.
✗ MESSAGES : 229
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : On a pas fait... Ça, quand même ? 1586735913-cody-petit
✗ ÂGE : 38
✗ WORK : Cavalier pro en reining & moniteur d'équitation western au ranch familial.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire, courir après les femmes pour un soir c'est mieux.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel donc, les femmes y a que ça de vrai.
✗ LOVE OF MY LIFE : On a pas fait... Ça, quand même ? Tumblr_mxtvq4CiTa1rwt5gqo1_400
TESS
&
CODY
On a pas fait... Ça, quand même ?
En temps normal, gérer la partie compétition et cours était plutôt intense, mais maintenant que Jonathan était accidenté, faire le travail à sa place, devenait bien compliqué. Ah certes, je n'allais pas critiquer sur le fait que ses journées à lui aussi était hardcore mais passait le reste de mes journées à m'occuper du bétail, très peu pour moi. Heureusement que nous étions dans cette période où la charge de travail était amoindri, sinon je ne sais pas comment j'aurais fait. Les cours que j’entretenais était volontairement suspendu jusqu'au retour de mon frère. Ne pouvant malheureusement être disponible, je faisais passer le travail du ranch avant tout. Ce qui n'empêchait pas les propriétaires de venir monter leur chevaux respectifs, bien entendu. Personnellement, entre la perte de ma fiancé et l'accident de mon frère, je n'avais le moral à rien. Ceci dit, heureusement que le travail était là pour me maintenir la tête sur les épaules, sinon je ne sais comment j'aurais tenu la route. Perdre une femme est une chose, perdre un frère en était une autre. Heureusement il y avait la famille et les amis pour tenir le coup. Surtout de sacré amie aussi...

Tandis que je finissais les deux, trois dernières choses que j'avais à faire, je m'étais dit que rendre une petite visite à mon frère sur son lit d’hôpital, me changerait un peu les idées. Il y avait déjà quelques jours que je n'était pas venu à son chevet, un peu trop prit par mon travail je le crains. Cela faisait toujours drôle, de le voir branché à tous ses fils, ce bruit incessant du bip-bip régulier de son cœur qui battait de manière régulier. Non vraiment, chaque visite devenait insoutenable. Les mains sur la tête, je finis par frotter mon visage tout en me levant, le regardant une dernière fois avant de m'en aller, après lui avoir donné les nouvelles de la maison, même s'il n'y avait pas eu grand-chose d'extraordinaire. Et finalement, au bout de quelques longues minutes, j'étais de retour au ranch, me baladant entre les box des écuries. Apercevant une jeune femme blonde, je m'en étais approché par curiosité, avant de me rendre compte, qu'il s'agissait de Tess. « Tiens salut ! Comment se porte la jument ? » Dans tout ce remue ménage, impossible d'avoir des nouvelles régulières des propriétaires et de leur monture. Alors le simple fait de croiser la jeune femme, me redonnait un bref sourire avec tout ce qui se passait dernièrement. Même si l'alezane crin lavé n'était pas la sienne, l'un comme l'autre avait une telle complicité, qu'à mes yeux c'était tout comme. « Elle ne te donne pas trop de fil à retordre j'espère ? »
CODAGE PAR AMIANTE
Dim 26 Avr - 0:43
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Tess Milligan
Tess Milligan
• Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Nate
✗ CÉLÉBRITÉ : Halston Sage
✗ MESSAGES : 178
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : On a pas fait... Ça, quand même ? 4c4b
✗ ÂGE : 31
✗ WORK : Livreuse de pizza
✗ ETAT CIVIL : Célibataire
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
✗ LOVE OF MY LIFE : On a pas fait... Ça, quand même ? Xnr3
On a pas fait fait… ça, quand même ?
L’ambiance était étrange en ce moment, entre Jonathan qui se battait entre la vie et la mort et le boulot qui me gonflait sérieusement, je ne savais plus où donner de la tête. Tant et si bien que la goutte d’eau avait finit par déborder du vase et que je venais d’ouvertement insulter des clients insupportables. Evidemment il avait fallu que je le fasse lors du passage du patron qui s’était confondu en excuses et qui n’avait pas hésité une seule seconde à me virer. Sur le moment je lui avais balancé mon tablier à la figure sans plus de manières et je m’étais empressée de récupérer mes affaires au vestiaire. Pour l’instant, le soulagement prenait le dessus. Je n’aurais plus à tolérer des insatisfaits qui se plaignaient de l’attente de leurs plats qui n’étaient pas assez salés, sucrés, saucés et j’en passais des meilleures. Si seulement j’avais pu casser des assiettes pour sortir en grandes pompes ! Je vissais mon casque sur la tête et je démarrais mon scooter pour mettre le plus d’espace possible entre cet établissement et moi au plus vite. L’idée de rentrer chez moi ne me tentait pas des masses, d’ailleurs en faisant le bilan mental de mon placard, je me rappelais que je n’avais plus d’alcool en réserve. Quelle idée d’avoir invité les trois idiots qui me servaient d’amis à l’apéro aussi ! Je souriais en pensant à eux tout en décidant de m’arrêter à la prochaine supérette. J’attachais alors l’antivol à mon moyen de locomotion et je retirais mon casque pour entrer dans le magasin. La soirée était bien avancée mais nous étions samedi, aussi plusieurs personnes s’étaient déplacées pour la même raison que moi. Je me faufilais au rayon des alcools pour récupérer une bouteille de tequila et je m’autorisais même une vodka ainsi que du whisky ainsi que les diluants adaptés. Après tout, je devais refaire mon stock ! Je payais le tout à la caisse avant de les fourrer dans mon sac à dos et je quittais la supérette. Un peu plus loin se trouvait un commerçant de fruits et légumes. L’étalage coloré donnait envie même à cette heure avancée et puis il me fallait du citron ! Ce fut au moment de m’en saisir que je remarquais les carottes. Un truc tout bête en soit mais je me mis à penser aux chevaux et au ranch. Comment allait Cody avec tout ça ? Bien sûr je prenais des nouvelles régulièrement mais je n’osais m’imaginer à sa place. Et si c’était Elliott sur un lit d’hôpital ? Je frissonnais, ce qui n’était absolument pas dû à la température extérieure et je terminais mes achats au plus vite pour remonter sur mon scooter. Direction la maison Redfox !

Lorsque j’arrivais, tout était éteint ou presque. Je ne discernais pas le véhicule de Cody, il devait probablement être à l’hôpital, mais cela ne m’arrêtait pas pour autant. Je me garais correctement à ma place habituelle, il fallait dire qu’avec le temps, les Redfox m’avaient presque donné une place attitrée, et je quittais le parking pour rejoindre les écuries. Je ne m’ennuyais jamais ici, il était difficile de le faire d’ailleurs et puis j’avais toujours quelqu’un à voir. J’avançais dans l’allée après avoir allumé un petit bout d’écurie et je rejoignais le box de celle qu’on pouvait presque appeler ma jument, Sweety. C’était une magnifique alezane brûlée aux crins lavés qui m’avait tout apprit. Si j’avais su tenir sur une selle, c’était grâce à Cody bien sûr mais aussi grâce à elle.

« Eh, bonsoir ma toute belle… » Murmurais-je en approchant doucement ma main de son chanfrein.

Je la caressais avec douceur avant de me reculer légèrement pour ouvrir mon sac à dos.

« J’ai pensé à toi ! » Continuais-je en sortant une carotte.

La jument s’en rendit compte instantanément et elle arqua l’encolure pour s’approcher de sa friandise favorite. J’éclatais de rire puis je la lui donnais sans plus attendre.

« Je savais que tu serais contente de me voir ! »

Ce fut cet instant que Cody choisit pour faire son apparition. Visiblement nous nous étions loupés de peu ! Je me tournais vers lui sans cesser de caresser l’alezane :

« Elle aime toujours autant les carottes !» Riais-je. « J’me suis dit qu’il était un peu tard pour la faire travailler mais que je pouvais quand même lui rendre visite en attendant l’arrivée de son propriétaire. »

La jument me mordillait désormais l’épaule dans l’espoir de recevoir une autre friandise. Je repoussais sa tête gentiment tout en continuant à la flatter, pensive.

« Comment tu vas ? »

Je plantais mes yeux dans ceux du brun comme pour lui intimer de ne pas me mentir. Je ne serais de toute façon pas dupe et je n’avais aucune envie de jouer aux faux-semblants. De toute évidence, notre amitié était bien assez forte pour pouvoir supporter une épreuve comme celle-ci en toute honnêteté. Je passais une dernière fois mes mains autour de la jument et je lui donnais un baiser sur les naseaux avant de récupérer le sac que j’avais déposé à terre pour le remettre sur l’une de mes épaules :

« Si tu veux discuter autour d’un verre, j’ai de quoi faire ! » Ajoutais-je.

Le tintement des bouteilles n’avait sans doute pas dû lui échapper non plus et puis après tous ces évènements, cela ne nous ferait pas de mal. De plus, il avait terminé toutes ses tâches pour la journée, il pouvait donc souffler pour le reste de la soirée. Restait à savoir s’il ferait le rapprochement entre l’heure et mon job de serveuse que j’étais supposée encore occuper à l’heure actuelle. A vrai dire, je ne savais pas vraiment s’il avait encore la notion du temps et je n’étais pas certaine de vouloir parler de ma vie professionnelle tout de suite non plus.

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Spoiler:
Mar 28 Avr - 2:00
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Cody Redfox
Cody Redfox
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TESS
&
CODY
On a pas fait... Ça, quand même ?
Lorsque j'avais aperçu la jeune femme avec l'un de nos chevaux, je m'étais arrêté quelques instants, profitant d'observer cette scène dans mon coin. C'était toujours bon, d'entendre des éclats de rire dans ses écuries bien sombre sans le frangin. D'ordinaire, c'était lui qui mettais l'ambiance dans ces couloirs et sans lui, c'était juste, maussade. C'était comme si, un nuage d'orage traînait autour de nous, ne sachant pas vraiment quand il éclaterait mais que la pluie, se faisait violente. Alors un rire qui s'échappe, était toujours un doux rayon de soleil. M'avançant vers le duo, je caressais le voisin de la jument, ce dernier visiblement jaloux de ne pas avoir de friandise de son côté. « C'est une chipie et une sacrée gourmande cette jument ! Et tu as bien fait, de toute façon la grosse majorité sont aux champs ces derniers temps. Depuis que Jonathan est hospitalisé, on a changé les roulements. Les chevaux sont dehors et les propriétaires viennent les chercher s'ils le veulent. On ne s'embête pas à leur demander s'ils viennent ou non. On perdrait trop de temps. » Toutefois si on avait le temps, on prenait la peine de leur dire s'ils avaient travaillés ou non, histoire qu'ils gardent un certain rythme de travail. Mais tout pendant que nous caressions, plonger dans nos manière respectives, la demoiselle me demandait comment j'allais. Un long soupir s'échappait de ma bouche. Entre le fait que j'avais été larguer et que j'avais mon frère d'hospitaliser ? Ça allait plutôt moyen voir même pas bien du tout, il fallait se l'avouer. Cependant, il fallait surmonter tout ça, Jonathan n'était pas en état critique ! Au contraire, les médecins avaient bonne espoir, c'était le seul point positif.

Mon regard ose affrontait le sien, glissant un bref rictus sur le coin de mes lèvres. « Ça va. Avec les sœurs ont fait avec. On a tous très hâte de le revoir se plaindre parmi nous. » Tandis qu'elle adressait un baiser d'au revoir à sa monture, elle récupérait un sac tout en s'avançant vers moi, me proposant un boire. Cette fois, mon sourire se veut plus grand. « Tu sais comment me parler ma belle ! J'accepte évidemment ! » Mon bras se glisse sur ses épaules, l'emmenant vers mon habitation. Toutefois, je ne savais même pas l'heure qu'il était, encore moins le jour à vrai dire. J'avais seulement l'impression que les jours se suivaient amèrement. Franchissant finalement le pas de ma porte, je l'invite à rentrer en première. « Tu connais la maison, fais comme chez toi. » Ça avait du bon malgré tout, d'avoir son propre chez soi dans la propriété de ses parents, c'était avantageux de pouvoir accueillir qui je voulais, quand je voulais, sans avoir les sœurs dans mes pattes. « Ça ne t'ennuie pas que je file à la douche deux minutes ? J'ai besoin de me décrasser un peu, je le crains. » Et je savais que je n'avais rien à craindre, de laisser la demoiselle toute seule. A part des trophées qui prenaient la poussière, des photos de famille et celle de mon ex que je n'avais toujours pas le courage de jeter, elle n'avait pas grand-chose à découvrir de plus. Mis à part quelques affaires qui traînaient ici et là ? Et que le ménage n'était pas fait non plus... Oui bon, j'avais pas prévu d'avoir de la visite non plus ! Mais avec ses frères et sœurs, la blonde devait avoir l'habitude de toute façon. Revenant la rejoindre après un lavage qui faisait plus que du bien, je m'installais sur mon canapé, après nous avoir servi chacun des bières qu'elle avait ramené. « T'es en congés aujourd'hui ? » Je réfléchissais un peu, me tapant le sommet du crâne, tout en glissant ma main dans mes cheveux. « Non bien sûr, sinon tu serais venu monter Sweety... Du coup, comment ça se fait que tu viennes si tard ? » Demandais-je en buvant une gorgée à même me goulot. Oui, j'étais fâché avec la vaisselle également, donc à la bonne franquette et pas de verre.
CODAGE PAR AMIANTE
Dim 3 Mai - 1:24
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Tess Milligan
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On a pas fait fait… ça, quand même ?
Cody semblait heureux de me voir, ce qui me confortait dans l’idée que j’avais bien fait de venir au ranch malgré l’heure avancée. Je me doutais bien que l’absence de Jonathan devait être éprouvante, sur le plan sentimental comme sur l’organisation au travail. A bien y regarder, le brun semblait épuisé. Quoi de plus normal après tout ? J’appréciais sa franchise, aussi, je posais une main sur son épaule en affichant un air compatissant :

« Je suis là, si besoin ! N’hésite surtout pas, ok ? »

Et j’étais très sérieuse. Cela faisait plusieurs années que nous nous connaissions et la fratrie Redfox pouvait compter sur mon soutien inébranlable envers eux. C’étaient des personnes simples avec le cœur sur la main, impossible donc de ne pas les aimer ! Heureusement, ma proposition alcoolisée semblait avoir ranimé ses traits. J’esquissais un sourire complice alors qu’il entourait mes épaules de son bras pour nous emmener jusqu’à chez lui. A vrai dire, je pouvais presque faire le chemin les yeux fermés tellement j’avais l’habitude de m’incruster dans le coin ! J’entrais alors dans sa demeure en le remerciant pour sa galanterie au passage. J’étais toujours persuadée que les frangins étaient des hommes biens et chaque fois que je les côtoyais, ils me le prouvaient davantage. Je me gardais de faire ce commentaire cependant, je n’avais aucune envie de remuer le couteau dans la plaie béante causée par l’ex de Cody. Il devait suffisamment souffrir pour que je n’en rajoute en la ramenant sur le tapis sans compter que ce serait totalement contre-productif de mes intentions de ce soir. Je voulais lui changer les idées, le faire sourire et ce n’étaient pas ces sujets qui allaient l’y aider. Je sortis de mes songes lorsqu’il m’adressait la parole.

« Pas de soucis, prend ton temps ! Je vais préparer la soirée en attendant. » Répondis-je avec un sourire en coin.

Parce que le plan de ce soir était très simple : nous allions boire, nous lancer des paris idiots, discuter et… boire encore et toujours ! Le brun ne se fit pas prier et je le regardais quitter la pièce avant de m’avancer jusqu’à la table basse du salon pour déposer mon sac à côté. Je sortais ensuite les différentes bouteilles et les quelques bières que j’avais achetées en extra pour les disposer façon bar et je me relevais pour rejoindre la cuisine. Malgré la vaisselle qui s’accumulait dans l’évier, dissuadant quiconque d’en trouver une propre quelque part, je fouillais dans ses placards pour y sortir deux verres avant d’aller les disposer à leur place dans le salon. Ne sachant pas par quoi Cody souhaiterait commencer, je décidais de laisser les glaçons – que j’avais vérifiés – au congélateur pour le moment. Je m’asseyais donc dans le canapé en prenant une posture confortable et je jouais un peu sur mon téléphone avant que mon ami ne finisse par me rejoindre. Son choix se portait sur la bière, j’aurais pu le deviner finalement, aussi je précisais :

« Elles ne sont pas fraîches, désolée… J’ai filé ici après les avoir achetées. »

Mes excuses ne semblaient pas vraiment lui importer, il avait de la bière, c’était déjà ça ! A la place, il me posait la seule question à laquelle je n’avais pas envie de répondre. J’avalais quelques gorgées de liquide avant de lui répondre :

« J’viens de me faire virer. »

Il avait été honnête, à moi de l’être aussi. Bon, c’était une réponse un peu brute de décoffrage alors j’ajoutais :

« J’étais pas d’humeur à supporter les connards ce soir, pas après… tout ce qui se passe. » Je marquais une pause. « Et j’en ai p’t’être insulté quelques-uns devant le boss. Enfin l’ex-boss du coup. »

Je pouffais parce qu’encore une fois, je n’avais pas envie de réfléchir à la conséquence de mes actes tout de suite. C’était stupide, je le savais, mais j’avais trop subi ces-derniers temps et mes nerfs avaient fini par lâcher. Je gardais mon sourire avant d’enchaîner :

« Du coup, j’suis dispo si tu as besoin d’un coup de main ! »

J’étais sérieuse encore une fois et le fait de pouvoir bosser au ranch quelques temps me permettrait sûrement de me sentir mieux. Parce que je serais utile ici, que ça soit pour aider dans les tâches quotidiennes comme pour soutenir Cody en cas de besoin. Bien sûr, je ne pourrais pas rester ici indéfiniment, j’avais tout de même un loyer à payer mais il était hors de question que les Redfox ne déboursent le moindre centime pour moi et je savais me montrer convaincante pour refuser les choses. Mon sale caractère n’était pas qu’un mythe et je savais le mettre à profit si besoin.

« A nous ! A cette soirée pour décompresser ! » Lançais-je finalement en trinquant ma bouteille contre la sienne.

Oui, ce soir, nous allions nous changer les idées !

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Lun 4 Mai - 2:41
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Cody Redfox
Cody Redfox
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TESS
&
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On a pas fait... Ça, quand même ?
Savoir qu'elle serait toujours là, dans les moments obscur, était d'une consolation sans nom, sans parler de son contact sur mon épaule qui me réchauffait le cœur. Une amie comme elle on en faisait plus. Depuis le temps qu'elle venait au ranch cela dit, ce n'était même plus étonnant que l'on soit si proche elle et moi. Pour nous tous, c'était un peu comme notre sœur, même si je maintiens dans l'idée, que deux sœurs c'était largement suffisant ! Mais à nos yeux, c'était tout comme. Alors c'était ainsi, qu'une fois que j'avais glissé mon bras sur ses épaules, nous nous dirigions tout deux vers mon chez moi. Seulement quand nous avions passé le pas de la porte, j'eus vraiment très honte, de lui présenter ma maison en désordre. Il fallait dire aussi, qu'au vu des derniers évènements, c'était un peu le cadet de mes soucis, de m'occuper de la baraque et les visites se faisaient bien rare qui plus est. Toutefois, pour être un minimum plus présentable que couvert de poussière et du sable de manège, je m'étais rapidement éclipser vers la salle de bain, emportant quelques affaires qui traînaient sur mon chemin. Et pendant ce temps-là, la jeune m'assurait qu'elle s'occuperait de la soirée, ce qui me réjouit et même si elle ne le verrait malheureusement pas, j'avais souris. Ce qui m'avait fait le plus grand bien, car je n'avais pas étirer un tel rictus depuis ce jour noir. Sa simple précense, me faisait le plus grand bien, intérieurement parlant.

Il n'y avait pas à dire, j'avais vraiment besoin d'une bonne douche relaxante pour me remettre d'aplomb. Ça m'avait lavé le corps mais aussi l'âme et l'esprit. Je me sentais presque de nouveau, moi. Tout du moins en apparence parce que je n'en restais pas moins meurtri par les évènements. Mais passons outre ! Tess était là, je me devais de me concentrer sur elle et seulement sur elle. Juste le temps de cette soirée inoubliable, disons le comme ça. Parce que pour sûr, elle serait et restera à jamais inoubliable mais qu'importe ! La rejoignant finalement dans mon salon, j'avais au passage, pris deux de ses bières qu'elle avait gentiment emmené. « Oh tu sais, vu mon état, j'ai juste besoin de sentir l'alcool dans mes veines. » Sauf qu'une fois installé, je m'étais mis une gifle mentale. « Mais oui, ça manque de fraîcheur. » Déclarais-je après avoir bu une bonne goulée. Tandis que je lui demandait, comment cela se faisait qu'elle venait aussi tard, je manquais de m'étouffer à ma deuxième gorgée, lorsque la belle m'avouait qu'elle s'était fait virer. Me penchant en avant pour tousser un coup, je m'essuyais le très léger filet de bave qui s'échappait de ma bouche, pour la contempler d'un air ébahi. « Qu'est-ce que t'as fait encore ?! » C'était plus dit sur le ton de la surprise, que de la méchanceté. La jeune femme était réputé pour ne jamais resté très longtemps au même endroit, avec son tempérament de feu, ce n'était pas très étonnant. Tess se confiait sur le fait qu'elle n'était pas prête à supporter tout ce qui ce passait en ce moment, ce qui avait titillé ma curiosité. De quoi parlait-elle exactement ? Quelque chose la tracassait ? Instinctivement, ma main se posait simplement sur la sienne, la serrant très légèrement, lui souriant timidement pour lui faire comprendre, que j'étais là moi aussi, si besoin. Ses paroles revinrent, précisant bien que si besoin, elle nous prêterait volontiers main forte. « Tu sais bien que je suis pas du genre à demander... Ni à profiter... Mais je t'avoue qu'en ce moment, on serait pas contre... Si ça ne t'ennuie pas bien sûr ! »

Bien que sa proposition me faisait grandement plaisir, j'avais un peu l'impression de profiter de sa générosité et c'était un peu embarrassant, je l'avoue. Mais contre toute attente, elle se mit à trinquer nos bières, tandis que ma main quitta la sienne, pour finalement afficher un vrai sourire satisfait cette fois. « A nous oui ! Et à ton futur boulot parce que tu méritais mieux ! Je vais voir ce que j'ai à manger par contre. » Pour ce qui était de l'apéro, je ne manquais jamais de rien, par contre pour le repas... J'étais pas sur d'avoir grand-chose, il y avait un petit moment que je n'avais pas était faire les courses et je ne garantissais pas un repas gastronomique. Posant ma bière après avoir repris une troisième gorgée, je partais en direction de la cuisine, sortant tout ce qui me restait en gâteau apéritif, les disposant devant Tess, pour finalement fouillé dans mon frigo. « J'ai pas grand-chose à te proposer malheureusement... Pizza ça t'ira ? » De toute façon, nous avions le temps après tout... On pouvait largement profiter de cette soirée, en nous détendant autour de deux trois verres, avant d'entamer le repas. M'asseyant de nouveau à côté d'elle, je piochais dans les cacahuètes tout en allumant la télé, lançant YouTube pour nous mettre un peu de musique. « A toi l'honneur, ambiance nous ! Honneur aux invités après tout. »
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Dim 10 Mai - 0:01
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On a pas fait fait… ça, quand même ?
tumblr_inline_p8jpqwaUF91vck1se_540.gifCody donnait donc raison à ce que je pensais. Peu lui importait l’alcool que je lui proposais tant qu’il serait suffisant pour passer outre ses sentiments actuels qui étaient loin d’être au plus hauts. Je sentis la main de mon ami serrer la mienne tandis que je lui expliquais que je traversais une mauvaise passe. Sa réaction avait été instinctive et nous étions assez proches tous les deux pour que je ne m’en formalise autrement que par du soutien. Je lui souriais avec chaleur pour le rassurer. Hormis le côté financier et le fait que je bloquais mentalement toute pensée qui tentait de monter jusqu’à mon cerveau concernant ce qui venait de se produire ce soir, tout allait pour le mieux. Pour l’instant, je me sentais surtout soulagée, comme si un poids énorme venait d’enfin quitter mes épaules. Les sentiments négatifs viendraient plus tard, lorsque je serais seule à ressasser. Ma proposition semblait être appréciée par Cody même s’il pesait encore le pour et le contre, je le voyais dans ses yeux et je l’entendais même dans ses propres mots :

« Je te l’ai dit, je suis là, c’est pas des paroles en l’air ! Je n’ai plus de taf, ce qui veut dire que j’ai du temps à revendre et je veux t’aider. J’te demande rien en retour Cody, je le fais parce que je veux me rendre utile et parce que je sais que t’en as besoin en ce moment. C’est plus des cernes que t’as sous les yeux, c’est des valises mec ! »

Je lui souriais chaleureusement en cognant mon épaule contre la sienne dans une boutade.

« En fait si, j’vais juste te demander une chose : Est-ce que je peux rester dormir chez toi ce soir ? Parce que j’veux pas dire mais avec tout ce qu’on va s’enfiler, j’suis pas sûre que ça soit raisonnable de rentrer en scoot’ en plein milieu de la nuit. »

Comme si j’avais besoin de poser la question ! Je connaissais suffisamment le brun pour savoir qu’il ne m’aurait jamais laissée repartir dans un sale état. Il avait dû décider que je resterais sur place à l’instant même où je lui avais proposé de passer une soirée alcoolisée, à tous les coups ! Pour confirmer nos dires, nous trinquâmes et j’avalais plusieurs gorgées de bière.

« Évidemment que je mérite mieux ! Tu vas voir, ils vont tellement m’adorer dans mon prochain job qu’ils vont me donner une place de choix et le salaire qui va avec, mon pote ! »

J’éclatais de rire tandis qu’il s’éloignait vers la cuisine à la recherche de nourriture. Autant j’avais pensé à la picole, autant la nourriture avait été le cadet de mes soucis en faisant mes emplettes à la supérette du coin.

« J’t’aurais bien proposé des carottes mais Sweety les a toutes mangées. » Riais-je.

Comme si Cody se contenterait de deux carottes se battant en duel ! N’empêche, le voir parler repas était un point positif, la tristesse n’altérait pas son appétit.

« Pizza, ce sera parfait ! Elle se mariera bien avec notre petite soirée improvisée. »

Je n’avais pas spécialement faim pour l’instant mais je piochais quand même dans les gâteaux apéritifs par gourmandise. Cody allumait la télé et je me frottais les mains telle une enfant prête à faire sa prochaine bêtise :

« Tu ne me le diras pas deux fois ! J’te préviens, même si tu me connais, je pars sur des musiques latines. Il n’y a rien de mieux pour nous ambiancer et nous donner envie de danser ! »

J’attrapais la télécommande avec énergie tandis que je tapais déjà les premières lettres de la chanson que je voulais lancer et qui n’était autre que « Mamacita » de Jason Derulo. Tandis que les premières notes résonnaient dans la pièce, je me levais du canapé pour finir ma bouteille d’une traite :

« Allez cul sec, il est temps de passer aux choses sérieuses ! »

Je tapais dans mes mains pour le motiver avant de filer dans la cuisine afin de récupérer un couteau, une planche à découper, du sel et deux shooters. Je retournais ensuite dans le salon et je fouillais dans mon sac pour en sortir les citrons achetés un peu plus tôt. Je les coupais ensuite en quartiers avant de remplir les shooters de tequila et d’attraper la main gauche de Cody pour la saupoudrer de sel. Je fis la même chose sur la mienne pour finalement attraper mon verre :

« Le premier est gratuit, ensuite on en boit un à chaque fois qu’il dit « Mamacita » » Déclarais-je d’un air malicieux.

Bon, nous ne les ferions probablement pas tous enfin pas au même rythme que le chanteur répétait ce mot durant le refrain mais la soirée se lancerait au moins plus rapidement sans compter que nous allions bien rigoler à nous dépêcher de remplir nos verres :

« J’m’occupe du sel, tu remplis nos verres et j’te préviens, t’as intérêt à être rapide ! » Riais-je.

Presque aussitôt après le lui avoir annoncé, je trinquais avec lui pour boire le premier tequ’paf de la soirée. L’alcool amer et bien plus fort que la bière précédente fit son chemin dans mon œsophage et je plissais les yeux après avoir léché le sel bien qu’heureusement, le citron adoucissait bizarrement le tout. Je tendais néanmoins mon verre en direction de mon ami pour qu’il me le remplisse et je nous saupoudrais une nouvelle fois la main de sel. Bien entendu, je restais debout tout du long pour commencer à bouger mon corps sur la musique. J’adorais danser et les musiques latines étaient sans conteste mes favorites pour ça.

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Lun 25 Mai - 0:55
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Cody Redfox
Cody Redfox
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Chris Pratt.
✗ MESSAGES : 229
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : On a pas fait... Ça, quand même ? 1586735913-cody-petit
✗ ÂGE : 38
✗ WORK : Cavalier pro en reining & moniteur d'équitation western au ranch familial.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire, courir après les femmes pour un soir c'est mieux.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel donc, les femmes y a que ça de vrai.
✗ LOVE OF MY LIFE : On a pas fait... Ça, quand même ? Tumblr_mxtvq4CiTa1rwt5gqo1_400
TESS
&
CODY
On a pas fait... Ça, quand même ?
La demoiselle savait toujours trouvé les mots rassurant, aussi ce n'était pas étonnant, que la blonde avait réussi à me réconforter malgré elle. En plus de la bonne douche relaxante qui m'avait presque lavé de quasiment tous mes maux qui me ronger de l'intérieur, ses paroles avaient un fond très réconfortant. Comme quoi, malgré tout ce que l'on peut endurer, parler, se confier, se sortir de ses petites habitudes quotidiennes, ça détendait de fou. La jeune femme me certifiait qu'elle était là, qu'elle serait toujours là quoi qu'il puisse arriver et se passer au ranch. Comment ne pas refuser, comment ne pas apprécier déjà, que quelqu'un vous porte autant d'intérêt, contrairement à d'autres qui vous lâchent comme de vieilles chaussettes sans importance ? M'enfin, m'avouait que j'avais des valises à la place des cernes, c'était pas obligé de me le faire savoir. Je me regardais assez dans la glace tous les jours, pour m'en être rendu compte. Depuis quand je n'avais pas fait une nuit complète sans me tracasser, sans me ronger l'esprit à me demander ce qui n'allait pas dans cette putain de vie ? Beaucoup trop à mon goût. Ceci dit, même si sa réflexion sur mes cernes m'avait fait tirer une moue de dix mètres de long, nos épaules qui s'entrechoquèrent m'arrachèrent un bref rictus d'amusement, plongeant mon regard dans ma bière. Sa douce voix revint par la suite, me demandant un service qui n'était pas la peine de demander avec moi. « Bien sur voyons ! Il aurait été or de question que tu reprennes la route de toute façon. La chambre d'ami est là pour ça, tu n'avais même pas besoin de demander, je t'aurais retenue de force. » Ça pouvait sonné pervers dis comme ça, pourtant Tess savait très bien ce que je sous-entendait, je ne l'aurais jamais laissé repartir, même si c'était qu'une simple gorgée de bière.

Partant donc sur un accord commun, nos bières s'entrechoquèrent, tandis que tout deux, nous buvions chacun de grosse goulée de notre breuvage se trouvant entre nos mains. La soirée s'annonçait, arrosé. Ceci dit, on ne pouvait pas non plus reprocher son enthousiasme, quant au fait que suite à ma remarque, elle trouverait effectivement mieux. Où la Milligan puissait-elle toute cette énergie positive à la fin ? Contrairement à la blonde, je m’apitoyais sur mon sort, alors que de son côté, tout reposait sur le bon côté des choses, même s'il n'y en avait pas. « Tu ne perds pas le Nord dis donc... Ça va t'es cheville ? » dis-je en blaguant, tout en portant une nouvelle fois le goulot à mes lèvres desséchées. Tandis que je m'éclipsais dans la cuisine, elle continuait ses blagues sur le fait qu'elle m'aurait bien proposé des carottes mais la jument les avaient toutes mangés. Même si je riais avec elle de sa blague, des carottes ne m'aurait pas du tout suffit. Mais puisque pizza semblait lui plaire, c'était amplement suffisant pour passer une agréable soirée.

Une fois revenue dans mon canapé, lui proposant de choisir ce qu'elle désirait, une vive flamme d'excitation se mit à briller à travers ses iris. Oups... Qu'avais-je donc bien pu créer en disant cela ? Un monstre ? Une hystérique ? Une psychopathe ? Les trois à la fois ?! Des musiques latines disait-elle... Ce n'était pas vraiment mon style... Me concernant, j'étais plus dans les musiques country, tel un bon cow-boy comme il se doit quoi ! Mais soit, je n'avait pas à me plaindre, puisque je lui avait proposé de choisir après tout. Même si elle était quelque peut effrayante à tapoter des mains comme une folle furieuse. « Si tu le dis... » Soufflais-je quant au fait qu'elle me certifiait qu'il n'y avait pas mieux pour s'ambiancer. Contre toute attente, la voilà droit debout dorénavant, m'ordonnant de boire cul sec, que comme quoi, les choses sérieuses commençaient. Tel un robot, ou un mouton au choix, je la suivait dans chacun de ses gestes, buvant d'une traite mon restant de bière, dont je reposais avec force sur la table basse, la suivant dans son délire sans plus attendre. Les instructions de son jeu étant clair, je prenais un malin plaisir à le suivre sans problème. Tout pendant qu'elle coupait d'avance des quartiers le temps qu'il chante, nous n'avions plus qu'à enchaîner verre sur verre. Autant dire que personnellement, ça me tournait déjà la gueule. La blonde elle, semblait plus qu'à l'aise dans ses mouvements et... Déhanchés au rythme endiablé de la musique. « On s'en est pas trop mal sorti ! A moi maintenant ! » Attrapant ma télécommande, j'optais pour une chanson un peu plus... Connu et surtout plus entraînante. Quitte à rester dans son thème, j'avais opté pour Despacito. Dès les premières notes, je me doutais que Tess se laisserait emporter. « Aller... Laisse-toi aller. » Glissant une main dans le creux de son dos, c'était limite si nos corps ne se touchaient pas de façon aussi sensuel que le clip ne nous le montrait. Ce qui était très bizarre de me comportait de la sortes envers la personne que je considérais comme une sœur. Mais la demoiselle n'était rien de telle, encore mois sous l'effet de l'alcool qui jouait déjà sur ma fatigue et me faisait perdre toute notion logique.
CODAGE PAR AMIANTE
Lun 22 Juin - 23:28
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